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Fatah : le Hamas soutiendra la solution à deux Etats

De retour de Gaza, des responsables du Fatah soutiennent que les dirigeants islamistes soutiendront un accord avec Israël, même s’ils affirment aujourd’hui le contraire

Elhanan Miller est notre journaliste spécialiste des affaires arabes

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontre Khaled Meshaal, alors dirigeant du Hamas, au Caire, en février 2012. (Crédit : Mohammed al-Hums/Flash90)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontre Khaled Meshaal, alors dirigeant du Hamas, au Caire, en février 2012. (Crédit : Mohammed al-Hums/Flash90)

Même si un haut responsable du Hamas a mis en garde contre l’acceptation par les Palestiniens du futur « accord-cadre » américain, les dirigeants de Cisjordanie affirment que le gouvernement terroriste de Gaza acceptera un accord de paix avec Israël fondé sur des « principes nationaux. »

Le chef-adjoint du bureau politique du Hamas Moussa Abu Marzouk, a qualifié le document que doivent publier les Américains de « très dangereux », précisant qu’il anéantirait la cause palestinienne en raison des questions liées au statut final.

« Je crois que ceux qui se sont engagés dans les négociations malgré [l’objection] de toutes les factions [palestiniennes], du Comité Exécutif de l’OLP et de nombreux membres du Fatah, n’hésiteront pourtant pas à signer un accord », a déclaré Abu Marzouk au journal du Hamas Al-Resalah.

Mais dimanche, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé lors d’un discours devant des étudiants israéliens et des activistes à Ramallah qu’il était confiant sur le fait que le Hamas soutienne un accord avec Israël comprenant une solution à deux Etats.

Une position qui a été reprise par les représentants du Fatah présents dans la salle lors du discours d’Abbas. Interrogé pour savoir si le Hamas soutiendrait un accord avec Israël, Azzam al-Ahmad, le négociateur en chef du Fatah avec le Hamas, était catégorique.

« Bien sûr qu’ils y prendront part, pourquoi ne le feraient-ils pas ? », a-t-il déclaré. « Ils seront contraints par les décisions de la direction palestinienne. J’ai confiance en cela. Selon moi, le seul obstacle à la paix n’est pas le Hamas, mais le [Premier ministre Benjamin] Netanyahu et le gouvernement d’extrême-droite en Israël. »

Al-Ahmad a précisé que le chef politique du Hamas, Khaled Meshaal, avait accepté le principe de la solution à deux Etats dans l’accord de réconciliation signé avec le Fatah au Caire en 2011.

« L’un des sujets sur lesquels nous nous sommes mis d’accord est le droit du peuple palestinien à avoir un Etat sur la base des frontières du 4 juin 1967 », a-t-il annoncé. « Meshaal a déclaré cela publiquement lors de la cérémonie de signature, le 4 mai 2011. »

L’acceptation de la solution à deux Etats, a poursuivi al-Ahmad, a été réaffirmé par le dirigeant du Hamas en Cisjordanie Hassan Youssef, récemment libéré d’une prison israélienne, lors d’une interview avec le journal espagnol La Vanguardia.

Au sujet des pourparlers de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, al-Ahmad s’est montré moins optimiste. Il a annoncé que le Hamas avait accepté la tenue d’élections six mois après la formation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par Abbas, mais que l’organisation était réticente à appliquer l’accord sur le terrain.

Mohammed al-Madani, membre du Comité Central du Fatah, de retour des pourparlers avec le Hamas la semaine dernière, a affirmé que l’état d’esprit avait considérablement changé à Gaza depuis le renversement du président égyptien Mohammed Morsi, en juillet dernier.

« Je pense que les choses vont mieux aujourd’hui que par le passé. Il y a un consensus au sein de la direction du Hamas ; leurs positions ont changé sur de nombreux sujets », a confié al-Madani au Times of Israel.

Munib al-Masri, un milliardaire palestinien, politiquement indépendant, est revenu des discussions avec la direction du Hamas en début de mois. Il s’est dit confiant sur le fait que le mouvement islamiste soutienne le paradigme à deux Etats sur la base des « principes palestiniens », basés sur les frontières de 1967 et Jérusalem pour capitale.

« Ce n’est pas seulement Ismail Haniyeh, mais l’ensemble de la direction du Hamas qui m’a dit ça », a déclaré al-Masri au Times of Israel.

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