Fausse alerte aux roquettes sur le plateau du Golan
L'armée enquête sur l'incident, et n'a pas précisé ce qui a pu déclencher le système d'alerte dans les communautés du nord du pays

Les sirènes qui avertissent des tirs de roquettes ont résonné sur le plateau du Golan dans la matinée de lundi, mais l’armée a indiqué qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
L’armée israélienne n’a pas précisé ce qui avait déclenché le système d’alarme et a expliqué avoir ouvert une enquête sur les sonneries des sirènes qui se sont faites entendre à Masade, Ein Gev, Ramot, Shaar Golan, Tel Katzir et Tel Sheva.
Il y a eu à plusieurs occasions des tirs errants venus des combats dans la Syrie voisine au cours des dernières années, et l’armée fait régulièrement état de tirs de projectiles égarés au sein du territoire israélien.
Le dernier incident de ce type en Israël, une frappe venue de la Syrie voisine, a eu lieu au mois d’avril, lorsque trois tirs de mortiers se sont égarés dans le Golan. Les projectiles n’ont fait ni blessé ni dégât et l’armée israélienne a frappé en représailles une position militaire du régime de Bashar el-Assad qui, selon elle, était à l’origine de ces tirs de mortiers.
Les tensions ont connu une escalade entre Israël et la Syrie ces derniers mois après que les Israéliens ont frappé un convoi d’armes transféré au Hezbollah à proximité de Palmyre. Les forces de défense aérienne syriennes avaient riposté en lançant des missiles sur les avions.

L’un des missiles avait été intercepté par une batterie de défense israélienne de type Arrow, avaient expliqué des responsables du ministère de la Défense, lors de ce qui a été la toute première utilisation rapportée de ce système avancé. Cela a été l’incident le plus grave survenu entre les deux pays depuis le début de la guerre civile en Syrie, il y a six ans.
Un certain nombre de frappes aériennes supplémentaires attribuées à Israël ont suivi, notamment une attaque au drone qui aurait tué un membre d’une milice syrienne pro-régime.