Frappes à Damas : L’Iran et le Hezbollah promettent « punition et vengeance »
Téhéran et son supplétif libanais accusent Israël d'avoir attaqué le consulat à Damas ; les États-Unis auraient dit à l'Iran qu'ils n'étaient "pas impliqués" ou n'en avaient pas connaissance
L’Iran et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ont promis mardi de répondre à une attaque largement attribuée à Israël, qui a détruit le consulat de Téhéran à Damas et tué sept personnes, dont deux généraux iraniens.
La télévision d’État iranienne a rapporté mardi que le Conseil suprême de sécurité nationale du pays, un organe décisionnel clé, s’était réuni lundi en fin de journée et avait décidé d’une réponse « obligatoire » à la frappe. Le reportage indique que la réunion était présidée par le président iranien Ebrahim Raïssi, sans fournir d’autres détails.
Dans une déclaration en ligne, Raïssi a blâmé Israël pour l’attaque, déclarant que ce « crime lâche ne restera pas sans réponse ».
« Après des défaites et des échecs répétés face à la foi et à la volonté des combattants du Front de résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes anti-Israël], le régime sioniste a mis des assassinats aveugles à son ordre du jour dans sa lutte pour se sauver », a-t-il ajouté.
Il est difficile de savoir si l’Iran réagira lui-même, au risque d’une confrontation dangereuse avec Israël et son allié, les États-Unis, ou s’il continuera à s’appuyer sur des mandataires, notamment le groupe terroriste du Hezbollah, basé au Liban, et les Houthis du Yémen.
« Ce crime ne sera certainement pas commis sans que l’ennemi soit puni et ne fasse l’objet d’une vengeance », a de son côté déclaré le Hezbollah dans un communiqué.