Gal Hirsch, autre ancien général à lancer son parti politique
L'ex-candidat au poste de chef de la police, sous enquête pour fraude fiscale, a nommé son parti "Bouclier d'Israël" ; c'est le quatrième nouveau parti lancé par d'anciens généraux
![L'ancien général de brigade Gal Hirsch donnant une conférence annonçant son entrée en politique, à Tel Aviv, le 26 décembre 2018. (Crédit : Flash 90) L'ancien général de brigade Gal Hirsch donnant une conférence annonçant son entrée en politique, à Tel Aviv, le 26 décembre 2018. (Crédit : Flash 90)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2018/12/F181226FFF82-e1545856666492-640x400.jpg)
Le général de brigade à la retraite Gal Hirsch, ancien candidat controversé au poste de chef de la police israélienne, a annoncé mardi la formation d’un nouveau parti politique qui se présentera lors des élections du 9 avril prochain.
Le parti s’appellera Magen Israël, ou « Bouclier d’Israël ». Hirsch a tenu le premier rassemblement de militants et de partisans du parti hier, selon un rapport des médias israéliens.
Il a suivi trois autres anciens officiers supérieurs de l’armée qui ont lancé des partis politiques avant le scrutin national.
Dimanche, l’ancien major-général de Tsahal Yom Tov Samia a lancé le parti BeYahad – un acronyme pour les mots hébreux signifiant « sécurité, Israël, social, démocratique ». De 2001 à 2003, Samia a dirigé le Commandement Sud de l’armée israélienne.
Au cours des deux dernières semaines, l’ancien chef d’état-major de Tsahal Benny Gantz a enregistré son parti Hossen LeYisrael – considéré jusqu’ici comme le seul candidat parmi les quatre susceptibles de gagner un nombre important de sièges – et l’ancien ministre de la Défense Moshe Yaalon, également ancien chef de Tsahal, a lancé son parti Telem.
Hirsch a annoncé la semaine dernière qu’il entrerait en politique. Il n’a pas dit quel parti il rejoindrait, mais les médias l’avaient lié à un parti non encore connu ou au Likud au pouvoir.
Au cours des dernières années, M. Hirsch a été confronté à de nombreuses controverses liées à ses intérêts commerciaux – des préoccupations qui ont torpillé sa nomination au poste de chef de la police en 2015.
La police et l’administration fiscale israélienne devraient recommander l’inculpation de M. Hirsch pour évasion fiscale, a-t-on appris la semaine dernière, deux jours après que ce dernier a annoncé son intention de se présenter à la Knesset.
Hirsch a réagi avec colère au rapport et l’a qualifié de « réaction prévisible » à son annonce.
« Il semble que nous assistions à une rediffusion. La même police qui, il y a trois ans et demi, a illégalement contrecarré ma candidature au poste de chef de la police essaie même maintenant de contrecarrer ma candidature à la Knesset par les mêmes moyens inappropriés et des fuites qui ne sont absolument pas fondées », a-t-il dit dans un communiqué.
Hirsch a affirmé que la police essayait de lui imputer des délits fiscaux « sans fondement » afin de justifier sa décision initiale d’enquêter sur lui.