Gideon Babani, 66 ans : grand-père de Yehud en visite chez des amis au kibboutz
Assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre au kibboutz Nirim ; sa femme Noralin a été kidnappée et libérée depuis
Gideon Babani, 66 ans, de Yehud, a été assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre au kibboutz Nirim.
Le même jour, sa femme, Noralin Babadila Agojo, a été prise en otage. Elle a été libérée le 28 novembre.
Outre Noralin, Babani laisse derrière lui quatre enfants, Eliya, Lior, Maor et Dana, ainsi que des petits-enfants et trois frères et sœurs.
Le couple était au kibboutz ce week-end-là, rendant visite à leurs amis Thess et Doron Meyer, lorsque le Hamas a lancé son assaut sur le sud du pays. Doron et sa fille Mor ont également été assassinés, Thess a survécu et Noralin a été prise en otage.
Noralin a réussi à parler à son frère vers 7 heures du matin pour lui dire qu’ils leur tiraient dessus et qu’elle avait peur. Ce fut leur dernier contact. Dix jours plus tard, le corps de Babani a été identifié et sa mort confirmée. Il a été enterré le 16 octobre à Yehud.
Chauffeur de taxi, Babani était un homme sociable, calme et pondéré, qui aimait passer du temps avec ses amis et sa famille.
La nièce de Noralin, Maria, a publié un message sur Babani dans Facebook : « Ta gentillesse, ta voix vive quand tu nous appelais par nos noms et ton sourire nous manqueront. Nous sommes heureux d’avoir eu la chance de te connaître. Nous t’aimons aussi, Abba Gideon ! Nous partageons la peine de votre famille dans ce malheur ».
Sa fille, Eliya Tamam, a écrit sur la perte subie par la famille à l’occasion des 30 jours de sa mort.
« Nous faisons shiva en plein milieu de la vie, entourés de tous côtés, de gens qui nous soutiennent et nous réconfortent, nous nous souvenons bien de toi – avec tes cheveux grisonnants et ton sourire joyeux », a écrit Eliya Tamam sur Facebook.
« Malgré le traumatisme, malgré la tragédie, il régnait une atmosphère optimiste lors de la shiva, tout comme toi, papa, et ton esprit optimiste. Nous avons même souri, ri, nous avons laissé libre cours à nos souvenirs… Maintenant que nous revenons à la vie, nous allons devoir faire face aux démons, aux peurs et au fait que nous ne sommes pas à l’abri. »