Israël en guerre - Jour 395

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Golan: Lapid et Yaalon exhortent les USA à reconnaître la souveraineté d’Israël

Dans une tribune conjointe, ils affirment que le fait d'appuyer la revendication d'Israël permettrait de faire payer le "psychopathe" Assad sans avoir à mettre les pieds en Syrie

Le ministre de la Défense de l'époque, Moshe Yaalon, regarde à travers des jumelles lors d'une visite dans le cadre d'un exercice militaire du Corps des blindés, sur les hauteurs du Golan, le 22 octobre 2015. (Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense de l'époque, Moshe Yaalon, regarde à travers des jumelles lors d'une visite dans le cadre d'un exercice militaire du Corps des blindés, sur les hauteurs du Golan, le 22 octobre 2015. (Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Dans une tribune conjointe, Moshe Yaalon et Yair Lapid ont exhorté les États-Unis à reconnaître la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan et ont mis en garde contre l’idée de céder cette hauteur stratégique au président Bashar el-Assad.

En reconnaissant la souveraineté israélienne sur le territoire, les deux hommes politiques ont argumenté dans un article d’opinion pour le Times of Israel, les Etats-Unis pourraient « faire payer Assad pour son comportement méprisable sans avoir à mettre les pieds sur le sol syrien ».

Lapid est le chef du parti centriste Yesh Atid. Yaalon est un ancien chef d’état-major de Tsahal et ministre de la Défense, qui devrait tenter un retour en politique lors des prochaines élections. On s’attendait à ce que Ya’alon mette sur pied son propre parti pour une course à la Knesset, mais l’article conjoint sans précédent a suscité des rumeurs d’une éventuelle alliance. Le site Walla, dimanche soir, a fait les gros titres sur leur article commun paru dans le Times of Israel, « Sur la voie d’une alliance politique ? ». Les collaborateurs des deux hommes ont toutefois minimisé la question, des sources proches de Lapid soulignant qu’il entretient des contacts avec de nombreuses personnes, et des proches de Yaalon disant que l’avenir du Golan est une question « au-dessus de la politique » et « d’importance nationale et de consensus ».

Retraçant l’histoire du Golan depuis la Bible, ils ont souligné, dans l’article, que pendant les 21 années où la Syrie a contrôlé le plateau, de 1946 à 1967, « ils ont transformé le Golan en une base militaire, ont fait pleuvoir des roquettes sur les communautés israéliennes qui sont au pied du plateau du Golan et ont essayé de détourner les sources d’eau vitales d’Israël pour assécher le pays ».

Le chef du parti Yesh Atid, le député Yair Lapid, (à gauche), s’exprime lors d’une tournée avec 40 ambassadeurs et diplomates du monde entier près d’un point de vue panoramique au kibboutz Misgav-Am, dans le nord d’Israël, le 24 mai 2018. (Basel Awidat/Flash90)

En revanche, depuis qu’Israël a conquis la région pendant la guerre de 1967, « Israël a développé le plateau du Golan et en a fait un centre impressionnant de réserves naturelles et de tourisme, avec une agriculture de haute technologie, des vins primés, une industrie alimentaire florissante… La population druze du plateau du Golan… a obtenu les mêmes droits que tout autre citoyen israélien, comme cela se fait dans toute démocratie véritable ».

Tout en continuant de revendiquer le Golan au nom du droit international ces sept dernières années, ont fait remarquer les deux auteurs, Assad « a massacré plus d’un demi-million de son propre peuple et ses actions ont entraîné le déplacement de 11 millions d’autres ». Il a utilisé des « armes chimiques contre son propre peuple ». Le régime d’Assad est « un régime maléfique dirigé par un psychopathe soutenu par les forces les plus malveillantes de la planète de nos jours ».

Des Syriens brandissent le drapeau national et des portraits du président Bashar el-Assad, sur la place Saadallah al-Jabiri, à Alep, le 14 avril 2018, pour condamner les frappes menées par les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne contre le régime syrien. (Crédit : AFP / George OURFALIAN)

« Le fait que qui que ce soit dans le monde occidental » prenne toujours au sérieux la revendication d’Assad concernant le Golan « est pire que de la naïveté – c’est de la folie », écrivent-ils. « Le fait que le Golan soit sous souveraineté israélienne est la seule chose qui lui a permis d’échapper à la vallée syrienne de la mort. »

« L’administration américaine et les deux partis – républicains et démocrates, ont-ils exhorté, devraient  » mener un processus international de reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan ». C’est « historiquement juste », ont-ils soutenu, et « stratégiquement intelligent ».

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