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Israël et les Etats-Unis veulent renforcer la FINUL « inutile » au Liban

Le Conseil de Sécurité doit voter la prolongation du mandat des gardiens de la paix ; Fox News a diffusé une vidéo de membres du Hezbollah incendiant un véhicule de la FINUL

Des membres du Hezbollah incendient un véhicule de la FINUL en 2018, au sud du LIban. La vidéo de l'incident a été diffusée le 28 août 2019. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Des membres du Hezbollah incendient un véhicule de la FINUL en 2018, au sud du LIban. La vidéo de l'incident a été diffusée le 28 août 2019. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Israël et les Etats-Unis ont fait pression sur les Nations unies pour renforcer le domaine d’action des gardiens de la paix au Liban, devenus quasiment inutiles par le groupe terroriste du Hezbollah libanais, alors que l’instance internationale se réunit pour prolonger le mandat de la mission.

Le conseil de sécurité de l’ONU doit voter jeudi la prolongation du mandat de la FINUL, alors que les tensions à la frontière israélo-libanaise sont au plus haut, et que le Hezbollah a promis de frapper Israël après une attaque de drone qu’il attribue à Jérusalem.

Israël et les Etats-Unis, qui considèrent tous les deux le Hezbollah comme un groupe terroriste, ont longtemps cherché à donner aux gardiens de la pays un véritable moyen de gérer le groupe terroriste chiite, une nécessité qui a été soulignée mardi par une vidéo de FOX news qui montre des membres du Hezbollah attaquer et incendier un véhicule de la FINUL.

Dans la vidéo, on voit les hommes attaquer le véhicule blindé avec des pierres et des marteaux, avant de l’asperger de carburant et d’incendier. Ils ont ensuite pris les armes des soldats. Cet incident s’est produit il y a un an, mais a été diffusé pour la première fois mercredi.

« Le Hezbollah empêche la FINUL de mener son rôle de gardien de la paix et les images publiées aujourd’hui montrent des terroristes du Hezbollah attaquer une patrouille de la FINUL au sud du Liban, ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres », a déclaré Elad Stohmayer, porte-parole de l’ambassade israélienne à Washington dans un article publié sur la plateforme des blogs du Times of Israël.

« Le fait est que la FINUL ne fait pas son travail. Le Conseil de Sécurité doit garantir la liberté de mouvement de la FINUL et permettre l’accès à tous les sites de la région où est mandatée la FINUL », a écrit Strohmayer. « Chaque incident qui se produit dans un endroit où la FINUL n’a pas accès, doit fait l’objet d’une enquête et d’un signalement transparent. »

« Avec ce vote au Conseil de Sécurité de l’ONU; nous avons l’opportunité de donner à la FINUL la possibilité de faire ce qu’elle est censée faire, plutôt que de simplement, une fois de plus, renouveler son mandat », a-t-il écrit.

Forte de 10 500 membres et dotée d’un budget de 489 millions de dollars, la FINUL a été initialement créée pour superviser le retrait des troupes israéliennes après l’invasion de 1978. Sa mission a été étendue après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, afin que les gardiens de la paix puissent être déployés le long de la frontière israélo-libanaise pour aider les troupes libanaises à étendre leur autorité sur le sud du pays pour la première fois en plusieurs décennies.

Le site Ynet a rapporté que les Etats-Unis font également pression pour prolonger le mandat de la force, notamment en demandant leur liberté de mouvement au Liban et un signalement en temps réel des infractions commises par le Hezbollah.

Ces dernières années, l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a mené une campagne pour permettre à la FINUL de contrer le Hezbollah et de s’attaquer à l’arsenal que se constitue le groupe terroriste soutenu par l’Iran dans le sud du Liban.

L’ex-ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley lors du forum Israel Hayom forum à Jérusalem, le 27 juin 2019 (Crédit : Aharon Krohn/Flash90)

Il y a eu quelques accrochages le long de la ligne de démarcation entre Israël et le Liban, qui sont techniquement encore en guerre.

Pas plus tard que la semaine dernière, les tensions le long de la frontières ont repris.

L’armée libanaise a fait savoir mercredi qu’elle avait ouvert le feu sur trois drones israéliens entrés dans son espace aérien.

En Israël, l’armée a confirmé les tirs dans un communiqué mais n’a pas précisé où les drones volaient au moment de l’incident.

Cette altercation survient dans un contexte de tensions entre Israël, le Liban et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, après une frappe israélienne contre une base iranienne en Syrie, qui a tué deux membres du Hezbollah samedi soir, et une attaque de drone à Beyrouth dimanche matin, qui aurait visé deux engins appartenant au groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Judah Ari Gross a contribué à cet article.

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