Israël en guerre - Jour 473

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Israël peut-il reconstruire le peuple juif ?

L’initiative du gouvernement d’investir pour les Juifs de diaspora est un bon début ; mais ce n'est qu'un début

Haviv Rettig Gur est l'analyste du Times of Israël

Des participants au programme Taglit à l'été 2012 (Crédit : Taglit via JTA)
Des participants au programme Taglit à l'été 2012 (Crédit : Taglit via JTA)

Au cours du mois de juin, le cabinet israélien a approuvé une nouvelle initiative du gouvernement : celle d’investir environ 60 millions de shekels dans les programmes qui permettent de connecter les Juifs de la diaspora avec Israël.

La somme ne représente pas beaucoup, mais ce n’est que le début. C’est un fonds de démarrage pour de nouveaux programmes qui seront développés… s’ils sont couronnés de succès. En 2016, le gouvernement a promis une expansion massive du financement de près de 400 millions de shekels par an.

Un fonctionnaire qui a servi à titre de planificateur clé pour la nouvelle initiative a suggéré au Times of Israel que le budget 2017 de l’État verrait le nombre réel monter probablement à 1 milliard de shekels.

Cela vaut la peine de réfléchir sur le fait étonnant que le système politique israélien, qui se tortillait à l’idée de dépenser quelques millions de shekels pour Taglit [un programme destiné à découvrir Israël] il y a seulement une décennie, est maintenant prêt et disposé à dépenser de telles sommes sur un projet d’aussi « long terme » et en faveur de la diaspora.

En fait, si l’augmentation du budget est approuvée en 2016, la « politique envers la diaspora » deviendra le secteur à plus forte croissance des dépenses du gouvernement. Autrement dit, l’enfant bâtard de la politique étrangère israélienne, qui encore aujourd’hui se répartit en quatre ou cinq ministères sans stratégie claire ni financement ad hoc arrive lentement aujourd’hui à avoir une existence propre.

C’est l’économie, idiot

L’appétit croissant pour investir dans le monde juif n’est pas entraîné que par une vision idéaliste du peuple juif. Le dernier plan qui répond au doux nom de « World Jewry Initiative » a réussi à contourner quelques obstacles bureaucratiques et apporte à Israël des bénéfices très pratiques.

L’initiative a été créée par un partenariat méfiant entre le gouvernement et l’Agence juive.

Ce plan s’est faufilé au milieu des rivalités internes à l’intérieur du cabinet, entre un Avigdor Liberman essayant de coopter ses relations publiques de diaspora, un Naftali Bennett produisant son propre plan et un Yair Lapid s’opposant à l’initiative. Et comme le président de l’Agence juive Natan Sharansky l’a noté, le financement a pu être obtenu à un moment où les dépenses sont coupées ailleurs dans le budget du gouvernement.

Mais le plan a survécu à tous ces défis, pour deux raisons : l’entêtement fort louable de ses initiateurs et les rendements financiers lucratifs des investissements antérieurs dans les programmes orientés vers la diaspora.

En une décennie de dépenses sur Taglit et Massa, chaque shekel dépensé pour les Juifs de la diaspora présente un « retour sur investissement » multiple dans l’économie israélienne par des fonds de contrepartie des donateurs de la diaspora et des dépenses des participants quand ils viennent en Israël.

C’est la raison pour laquelle le ministère des Finances s’est montré intraitable – même dans une période qui a vu une lutte budgétaire très médiatisée avec l’armée – pour augmenter le financement de ces programmes.

Ainsi, les avantages pour Israël sont clairs : à court terme, d’énormes sommes de devises étrangères, principalement en provenance des économies anglophones fortes, circulant en Israël ; à long terme, une génération de jeunes Juifs plus familière avec Israël, et donc plus fidèle à sa sécurité future et à sa prospérité.

Et après des années de recherche sur les effets positifs remarquables des programmes consistant à faire « vivre une expérience israélienne » pour contribuer à l’identité juive de jeunes de la diaspora, les résultats ont bien montré une forte corrélation des liens avec Israël au regard de l’identité juive de chacun, et en même temps, les avantages pour la diaspora sont évidents (par exemple, l’investissement dans l’apprentissage de l’hébreu dans les écoles juives).

Pourtant, l’idée et les hypothèses sous-jacentes derrière cette nouvelle initiative ne sont pas motivées par une stratégie israélienne ou encore de la façon dont Israël – l’Etat et possesseur de la « part du lion » en termes de ressources du peuple juif – veut façonner cette histoire.

Un peuple divisé

Six millions de Juifs sont morts dans la Shoah. Ce fait restera dans l’histoire comme la plus grande catastrophe dans la mémoire juive. Mais alors même que les Juifs ont pris grand soin d’étudier et d’apprendre sur le bilan humain de la Shoah, ils ont payé relativement peu d’attention au cataclysme culturel qu’il représentait.

Au début du 20ème siècle, les Juifs d’Europe représentaient le centre du monde juif. C’est un fait démographique simple : l’Europe centrale et orientale représentaient 70 à 80 % des Juifs dans le monde et produisaient la plupart des infrastructures du monde juif : séminaires religieux, production culturelle dans une langue juive, et toutes les grandes idées qui conduisent la réponse juive aux dilemmes de la modernité – émancipation, le sionisme, le socialisme, l’orthodoxie pure et dure.

Le monde juif survivant de 1945 était comparable à une Amérique qui a perdu toutes ses métropoles côtières au cours d’une guerre nucléaire. Ce dilemme existentiel du peuple juif après-guerre n’était pas simplement lié au souvenir de la mort, mais aussi à reconstruire sa « capacité organisationnelle » – les fonds, la motivation, le personnel dédiés – et de construire un nouveau centre de civilisation juive.

Après 1945, il n’y a que deux communautés qui ont été « à la hauteur » : les sionistes en Israël et les Juifs d’Amérique. Et leur succès s’est avéré étonnant.

David Ben-Gurion s’est révélé un maître d’œuvre de la bureaucratie, qui a construit un édifice qui a piloté avec succès le pays à travers les immenses contraintes de l’alyah de masse, la guerre permanente et la construction d’une économie de premier plan basée sur des immigrants venant de pays du tiers-monde et sur une absence de ressources naturelles.

La communauté juive américaine, parfaitement organisée, avait déjà construit beaucoup du cadre institutionnel que nous connaissons aujourd’hui : les écoles, les fédérations, les « organismes de défense » et de lobbying tels que l’ADL.

Les deux centres juifs, qui représentaient ensemble 80 % à 90 % de la population juive mondiale après-guerre, ont grandi et prospéré dans le sillage de l’Holocauste. En effet, leur succès, chacun dans ses propres termes, a été extraordinaire, dépassant largement les prévisions des générations passées.

Pourtant, alors même que chaque côté a bien résisté de façon autonome, ces deux principales sociétés juives ont développé fondamentalement différentes façons de penser l’histoire et l’identité juives.

Une famille yémenite marchant dans le désert (Crédit : CC BY-SA, Kluger Zoltan, Wikipedia)
Une famille yémenite marchant dans le désert (Crédit : CC BY-SA, Kluger Zoltan, Wikipedia)

La laïcité, le libéralisme et le pouvoir

Il y a des centaines de milliers d’Américains laïcs qui sont juifs, mais il n’y a pas une culture juive laïque distincte en Amérique, celle qui réponde au test que les anthropologues « exigent » de chaque culture : qu’elle soit auto-entretenue. Ou autrement dit : quand les Juifs américains perdent leur religion, ils sont peu susceptibles d’avoir des petits-enfants juifs.

En Israël, d’autre part, une culture juive laïque s’est développée qui a déjà produit une nation pleine de petits-enfants laïcs. Contrairement à l’Amérique, les Juifs israéliens vivent leur vie avec une langue juive, une géographie juive et un calendrier juif. L’accessibilité même de la tradition juive, la façon dont la religion structure le cadre de vie des Israéliens (il suffit de penser aux fêtes religieuses) n’a pas d’équivalent en Amérique en dehors d’une communauté religieuse.

Dans le même temps, à cause de l’influence protestante sur la formation de la société américaine, les Juifs américains, comme tous les autres groupes d’immigrants en Amérique, ont tendance à considérer leur religion comme légitimée par un choix individuel. Quand un Juif américain dit qu’il se « sent » plus à l’aise dans une synagogue orthodoxe ou réformée, c’est la justification qu’il pense devoir fournir.

Les Israéliens ont tendance à légitimer une religion fondée sur des critères plus traditionnels, menant à l’étrange phénomène de l’Israélien laïc qui dénonce le judaïsme réformé comme illégitime parce qu’il ne concorde pas avec le judaïsme orthodoxe qu’il n’aime pas non plus. Au mieux, il dira : « La synagogue où je ne vais pas est
orthodoxe ».

La situation n’est pas meilleure quand il s’agit de politique

Les Israéliens, qui constituent à bien des égards une révolte contre l’échec catastrophique du libéralisme européen d’avant-guerre sont déroutés par le confort et la foi de Juifs américains dans leur « américanisme ».

La population d’Israël est largement composée des descendants de réfugiés absorbés dans le nettoyage ethnique d’une grande part de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie. Elle est originaire de lieux largement épargnés par l’individualisme qui a produit la Déclaration d’Indépendance américaine.

Birthright-Taglit
Logo de Taglit

Pourtant, ce qui était vrai au Yémen et en Moldavie, et fait sens dans les pays faisant face aujourd’hui à la montée de l’Islam ou de l’extrême-droite (comme la France), ne s’est jamais appliqué à l’Amérique.

Les promesses du 19e siècle du libéralisme américain sont devenues une réalité pour les Juifs américains. Ils n’ont pas été expulsés, ou assassinés et ils ne connaissent pas la législation raciste contre leur droit de travailler et de prospérer.

La vision du monde des Israéliens est profondément marquée par l’expérience du 20e siècle. Alors que les Juifs américains n’ont connu ni Shoah, ni pogrom, ni déplacements dans leur « identité de formation ».

Le pouvoir aussi est perçu comme quelque chose de très différent des deux côtés. Pour les Juifs américains, le pouvoir est compris comme la force d’un groupe organisé dans un système démocratique qui encourage ses citoyens à s’organiser. En Israël, le recours à la puissance se réfère avec insistance à la puissance de l’Etat – et pas seulement les militaires, mais toutes les forces institutionnelles, parlement, tribunaux, planification économique centralisée.

Ainsi, le service militaire des Israéliens est ouvertement considéré comme une expression de leur identité et de leur engagement juif, alors que les Juifs américains (qui servent rarement dans l’armée) verraient leur propre service comme une expression de leur identité américaine. Les Juifs américains ne sont pas protégés par leurs forces armées en tant que Juifs, mais en tant qu’Américains.

Le jour de Yom Hazikaron où l’on rappelle le souvenir des soldats tombés au combat et des victimes de terrorisme, n’a pas d’équivalent dans le calendrier juif américain.

C’est une journée de douleur et de sacrifice pour laquelle il est presque difficile de trouver un Juif israélien qui ne commémore pas une personne ou une connaissance en particulier. Et cela les Juifs américains ne peuvent pas le partager.

En fait, les deux grands centres juifs d’aujourd’hui sont basés sur des hypothèses fondamentalement différentes sur ce qui constitue l’identité et la culture juive – et ces différences les conduisent à s’éloigner.

Les Israéliens ne comprennent pas encore que l’alyah américaine n’est pas vraiment possible avec un tel gouffre culturel, ou que le vaste investissement philanthropique de la diaspora en Israël – les Juifs Américains représentent à eux seuls près de 40 % de l’aide aux associations et au secteur non lucratif – peut être également menacée par la fracture culturelle. L’amour et l’identification à Israël qui animent des organisations comme l’AIPAC peuvent-ils survivre à cette divergence sur le long terme ?

Ignorance béate

Il est étonnant de voir combien les Juifs d’Israël connaissent peu leurs frères de diaspora.

Il n’y a pas d’enseignement systématique sur la diaspora juive dans l’éducation israélienne, même dans les écoles qui reçoivent des fonds de la diaspora juive pour « jumelage scolaire » avec les écoles de la diaspora juive. Les journaux israéliens signalent rarement une histoire de la diaspora qui n’est pas une attaque antisémite sur une communauté juive assiégée. La plupart des journalistes de langue hébraïque admettent ouvertement qu’ils ne comprennent pas vraiment une autre histoire.

Il est triste de constater qu’il n’y a qu’un seul programme d’études supérieures en Israël – le « Programme Ruderman d’études sur le judaïsme américain » de l’Université de Haïfa – qui enseigne l’histoire des Juifs américains et leur expérience historique. Et ce programme n’a seulement qu’un an.

Les politiques doivent être conduites en toute connaissance de cause.

Lorsque les ministres israéliens, régulièrement et de manière grotesque, se méprennent sur la réalité juive américaine, ce manque de connaissances devient néfaste. Eli Aflalo, un ancien ministre de l’Intégration, reflète l’idée répandue sinon implicite chez les dirigeants israéliens quand il a suggéré il y a quelques années
qu’ « un Hitler américain va inévitablement arriver au pouvoir et ils vont tous faire leur alyah ».

Le fait le plus important l’histoire juive américaine par rapport à l’histoire des Juifs du reste du monde est le fait que cela ne se produira pas.

C’est un début prometteur que les responsables israéliens sont prêts à financer le programme de la diaspora juive dans les termes de la diaspora, mais pas de la
« politique de la diaspora » au sens israélien où la « stratégie de la diaspora » ne peut avoir de sens si elle ne traite pas de la cécité de longue date d’Israël de l’histoire et de la culture de près de la moitié des Juifs du monde.

Si Israël est, comme les responsables israéliens l’affirment, le véhicule de l’histoire juive, il porte une responsabilité qui va au-delà de la défense militaire des Juifs assiégés. L’objectif principal d’une politique de diaspora doit être de combler le chevauchement culturel perdu, pour reforger un espace de civilisation juive partagée après trois générations où elle a été scindée.

Cela signifie qu’il faut éduquer les Israéliens sur l’histoire et la culture des Juifs vivant en diaspora, et pas seulement ceux qui sont morts. Au-delà de l’éducation de masse, les élites doivent être formées pour voir et surmonter le fossé culturel.

Un signe positif est que l’Ecole militaire, l’établissement d’enseignement des services de sécurité d’Israël, a accueilli une conférence annuelle sur la diaspora juive des quinze dernières années [l’orateur de cette conférence est le père de ce journaliste, le Dr Edward Rettig].

Mais ces initiatives sont rares, et ne constituent pas un effort systématique pour s’assurer que la prochaine génération de dirigeants israéliens est moins ignorante au sujet de la communauté juive mondiale que la précédente.

Des participants de Taglit à la mer Morte (Crédit : Mélanie Fidler/Flash 90)
Illustration à la Mer morte (Crédit : Mélanie Fidler/Flash 90)

Outre l’éducation des Israéliens, il y a d’immenses possibilités pour Israël d’agir dans le monde juif.

Obsédés par la continuité, et donc avec « les jeunes », les Juifs américains en tant que communauté investissent beaucoup de leurs efforts de renforcement de l’identité sur les moins de 30 ans.

Mais cela laisse des millions de personnes largement laissées de côté quand il s’agit de la programmation de l’identité juive. Si le voyage d’Israël fonctionne à un âge plus jeune, pourquoi cela ne marcherait-il pas avec les personnes plus âgées ?

Israël devrait envisager une expansion des visites de style « Taglit » en incluant les groupes plus âgés (« Taglit » s’arrête à 26 ans), et réfléchir au financement des longues études hébraïques et sur Israël dans la diaspora pour permettre aux rapatriés de ces programmes de continuer à coopérer avec Israël à un niveau plus étendu.

Avec les combustions constantes des tensions avec les groupes religieux de la diaspora (qui ont augmenté récemment à cause d’une décision du rabbinat israélien de remettre en question des conversions effectuées par beaucoup de rabbins orthodoxes).

Il serait plus utile pour Israël de développer un système de dialogue avec les grandes institutions de l’American Jewish life. Actuellement cela se produit de façon aléatoire lorsque des crises éclatent.

Pourtant, Israël doit aussi comprendre qu’il ne parle pas aux Juifs de la Diaspora simplement en parlant aux dirigeants juifs de la diaspora.

Dans la communauté juive américaine, les principaux mouvements et organisations ont de moins en moins d’affiliés chaque année, et Israël n’a pas à se limiter à une conversation de plus en plus étroite avec l’élite juive américaine.

La nation start-up a les compétences pour parler à la communauté juive en dehors des cadres traditionnels ; il faut les utiliser. Des partenariats avec minyans et autres synagogues indépendantes, les blogueurs, même des camps d’été sont tous mûrs pour la participation en ligne des émissaires israéliens.

Et partout, partout, peu importe le programme ou la population, il faut de l’éducation. Chaque côté doit apprendre de l’autre. Les Israéliens qui veulent l’alyah doivent comprendre que les américains ne quitteront l’Amérique que s’ils se sentent déjà à la maison ailleurs, s’ils s’y identifient grâce à la connaissance et une expérience approfondies de la culture et de la société israélienne.

Et qu’ils sont plus susceptibles plus que les autres immigrants d’aller et venir sans scrupule entre leurs deux maisons nationales. Les Américains ne sont pas opposés à cette alyah, comme ils ont appris ces dernières années qu’un Juif américain laïque qui n’est pas imprégné de la culture hébraïque d’Israël, directement ou indirectement, est peu susceptible d’avoir des petits-enfants juifs.

Ce n’est pas un document politique, mais simplement une suggestion que quelque chose de fondamental manque dans le monde en plein essor de la politique de la diaspora israélienne, une vision directrice qui pourraient aider les responsables israéliens, absence de ligne qui en utilisant les mots de William F. Buckley, se tient en travers de l’histoire.

Il y a beaucoup de travail à faire et les avantages sont incalculables pour Israël et la diaspora juive d’une reconstruction d’une culture juive partagée.

Israël ferait bien de faire la bonne chose, à la fois financièrement et pour tous les autres avantages qu’il peut y avoir d’une diaspora dévouée. La diaspora juive, qui a inventé Taglit, n’a guère besoin de plus pour être convaincue.

En un sens, les Juifs ont toujours été engagés dans une rébellion contre l’histoire. Les Haredim défient consciemment la modernité. Les Sionistes parlaient des
« catastrophes » du 20ème siècle des décennies avant l’Holocauste, et de la nécessité de détourner le cours de l’histoire pour éviter la catastrophe.

Or, comme les forces naturelles de l’histoire nous déchirent d’une manière si profonde que nous ne rendons pas tout à fait compte du changement, nous aussi, nous devons nous rappeler que nous sommes les héritiers de cette histoire de rébellion.

Nous pouvons reconstruire l’unité perdue qui a une fois définie le peuple juif, une unité des hypothèses et des valeurs et des engagements communs, avant qu’il ne soit trop tard.

[Haviv Retting Gur a servi en tant que conseiller sur la politique de la diaspora pour divers fonctionnaires au cours de ces dernières années. La recherche sur les différences culturelles entre les Juifs israéliens et américains est fondée sur le sujet de doctorat du père de ce journaliste, le Dr Edward Rettig.]

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