Katz à un diplomate hongrois : Reconnaître un État palestinien, c’est « abandonner les otages »
Suite à sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Olivér Várhelyi a déclaré que si le Hamas échappe au châtiment, le 7 octobre pourrait se produire n'importe où
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré mardi au commissaire de l’Union européenne (UE) chargé du voisinage et de l’élargissement que la reconnaissance d’un État palestinien équivalait à « l’abandon des otages ».
« L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont choisi de coopérer avec les terroristes de la Nukhba et de nourrir le monstre du terrorisme », a déclaré Katz au diplomate hongrois Olivér Várhelyi, en faisant référence au bataillon de Khan Younès de l’unité dite « Nukhba » (« élite » en arabe) du groupe terroriste palestinien du Hamas.
Várhelyi a déclaré qu’il ne soutiendrait jamais un cessez-le-feu à Gaza qui n’inclurait pas la libération inconditionnelle des otages, et que le Hamas ne devait pas subsister à Gaza. Si le Hamas échappe au châtiment, a affirmé Várhelyi, le 7 octobre pourrait se produire n’importe où, pour n’importe qui.
Le diplomate hongrois a déclaré qu’il travaillerait avec Israël pour étendre les sanctions de l’UE contre les projets de missiles, de drones et d’armes nucléaires de l’Iran.
Les deux diplomates ont également rencontré les familles des otages Gadi Moshe Mozes, 79 ans, originaire du kibboutz Nir Oz, et de Guy Gilboa-Dalal, 22 ans, enlevé au festival Supernova.