La première pilote religieuse de l’armée de l’Air morte au Népal sera distinguée
D'après de nouvelles preuves, Tamar Ariel a trouvé la mort en tentant de porter secours à d'autres victimes de l'avalanche mortelle survenue au Népal en 2014
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Le ministère de la Défense va reconnaître la Cpt. Tamar Ariel, la première pilote religieuse de l’armée de l’Air israélienne, qui a perdu la vie dans une avalanche pendant des vacances au Népal en 2014, comme étant décédée en opération.
Le ministère a indiqué mercredi avoir pris sa décision à la lumière de nouvelles preuves indiquant que Tamar Ariel avait trouvé la mort en tentant de porter secours à d’autres victimes du blizzard.
Sa famille sera reconnue comme une « famille endeuillée » d’un soldat de Tsahal tombé en opération, ce qui leur garantit certaines aides financières de l’État.
En général, seules les familles de soldats tombés au combat ou dans des attaques terroristes reçoivent cette distinction, mais des exceptions sont faites aux soldats morts en tentant de sauver des vies.
« La reconnaissance du Cpt. Ariel, de sa mémoire bénie… résulte d’une enquête approfondie de professionnels compétents du ministère de la Défense et de nouvelles preuves présentées au ministère qui indiquent que Tamar est morte en tentant de sauver des vies », a déclaré le ministère.
En plus de Tamar Ariel, plusieurs autres Israéliens — Agam Luria, Nadav Shoham, Michal Charkesky — ont trouvé la mort, ainsi que 36 autres personnes, dont la moitié de Népalais.