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La Turquie arrête le responsable local d’Amnesty International

Taner Kiliç a été arrêté avec 22 autres avocats pendant l'une des purges post-coup d'Etat des autorités turques

Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International (Crédit : Rob Brouwe, Amnesty International/CC-BY/Wikipedia)
Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International (Crédit : Rob Brouwe, Amnesty International/CC-BY/Wikipedia)

Le responsable d’Amnesty International en Turquie a été arrêté mardi par les autorités qui le soupçonnent de liens avec la mouvance du prédicateur Fethullah Gülen, désigné par Ankara comme le cerveau du putsch manqué en juillet, a indiqué l’ONG.

L’avocat Taner Kiliç, président du directoire de la branche turque d’Amnesty, a été interpellé à Izmir avec 22 confrères, soupçonnés comme lui d’être liés à la mouvance güléniste, a indiqué l’organisation de défense des droits de l’Homme dans un communiqué publié sur son site.

« Nous appelons les autorités turques à relâcher immédiatement Taner Kiliç et les 22 autres avocats et à abandonner toutes les poursuites, en l’absence de preuves crédibles », a déclaré le secrétaire général d’Amnesty, Salil Shetty, cité dans le communiqué.

Kiliç « s’est illustré par sa défense des mêmes libertés que les autorités turques sont déterminées à piétiner », a ajouté Shetty, estimant que cette arrestation démontrait le caractère « arbitraire » des purges lancées après la tentative de putsch du 15 juillet.

L’ONG indique dans son communiqué que l’interpellation de Kiliç, qui dirige Amnesty en Turquie depuis 2014, « ne semble pas liée aux activités d’Amnesty International ».

Après le putsch avorté, les dirigeants turcs ont lancé des purges d’une ampleur inédite visant initialement les partisans présumés de Gülen, avant de s’étendre à la mouvance prokurde et à des médias critiques.

Environ 50 000 personnes ont été arrêtées et plus de 100 000 limogées ou suspendues, notamment des militaires, des magistrats et des enseignants.

Les autorités turques rejettent les accusations d’atteintes aux libertés, affirmant lutter contre le « terrorisme » dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur depuis le putsch avorté.

Ankara accuse le prédicateur Gülen, qui réside aux Etats-Unis, d’avoir orchestré la tentative de coup d’Etat, ce que l’intéressé dément catégoriquement.

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