Israël en guerre - Jour 474

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L’AP affirme négocier avec Israël pour mettre fin à la guerre commerciale

Les ministres palestiniens de l'Agriculture et de l'Économie indiquent que des médiateurs aidaient à annuler l'interdiction d'Israël sur les exportations agricoles palestiniennes

Des agriculteurs palestiniens ramassent du maïs dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, le 2 janvier 2020 (Crédit : AP Photo/Oded Balilty)
Des agriculteurs palestiniens ramassent du maïs dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, le 2 janvier 2020 (Crédit : AP Photo/Oded Balilty)

Les responsables palestiniens ont confirmé mercredi que Ramallah et Jérusalem tenaient des discussions par le biais d’interlocuteurs internationaux afin de mettre un terme à une querelle commerciale qui a conduit les deux parties à interdire leurs exportations respectives.

Le ministre de l’Économie de l’Autorité palestinienne, Khaled al-Osaily, et le ministre de l’Agriculture, Riyad al-Atari, ont déclaré que les pourparlers visaient à annuler l’interdiction d’Israël sur les exportations agricoles palestiniennes, selon le site officiel d’information de l’AP, Wafa.

Les ministres ont fait ce commentaire lors d’une réunion avec des hommes d’affaires palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza au siège du ministère de l’Économie de l’AP à Ramallah, où ils ont discuté du conflit commercial en cours avec Israël, selon Wafa.

Les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture de l’AP n’ont pas répondu immédiatement à une demande de renseignements sur l’identité des médiateurs internationaux.

Le ministère de l’Agriculture israélien a refusé de commenter les remarques d’Osaily et d’Atari.

Le ministre de la Défense Naftali Bennett a récemment ordonné aux autorités israéliennes de ne plus permettre aux Palestiniens d’exporter des produits agricoles en empruntant le poste-frontière d’Allenby, qui sépare la Jordanie et la Cisjordanie.

Les autorités israéliennes avaient fait savoir que cette mesure avait été prise en riposte à la décision de Ramallah de boycotter les viandes israéliennes, ce qui a causé un important préjudice économique aux éleveurs israéliens.

L’AP, de son côté, a instauré un embargo sur de nombreux produits israéliens, en réaction à l’interdiction de Bennett sur les exportations palestiniennes en Israël.

Les Palestiniens ont exporté environ 100 millions de dollars de denrées agricoles en 2018, notamment des dattes et de l’huile d’olive – la moitié à destination d’Israël et le reste vers d’autres pays, selon Tareq Abu Laban, haut responsable du ministère de l’Agriculture de l’Autorité palestinienne.

Un champ agricole en en Israël, en mai 2013. (Crédit : Issam Rimawi / Flash90)

Pour leur part, les Palestiniens importent habituellement sept fois la quantité de produits agricoles depuis Israël de celle qu’ils y exportent, explique Samir Abdullah, chercheur à l’Institut de recherche politique et économique de Palestine – MAS, dans un entretien téléphonique.

Le Premier ministre de l’AP Mohammed Shtayyeh avait déclaré au mois de septembre 2019 que les Palestiniens empêcheraient l’importation du bétail israélien dans les secteurs placés sous son contrôle. À l’époque, il avait déclaré que cette décision faisait partie d’un effort visant à rendre l’économie palestinienne moins dépendante de l’État juif.

Mais, en décembre, Ramallah a mis fin à son embargo sur le bétail israélien après que l’État juif a autorisé les Palestiniens à importer des viandes de l’étranger en mettant en place un établissement spécial de quarantaine et à exporter des œufs sur le marché israélien, a expliqué Abu Laban, la semaine dernière.

Un mois plus tard, l’AP a néanmoins changé d’avis et réimposé son boycott des importations, a ajouté Abu Laban.

« Israël n’a pas respecté les termes de l’accord », a-t-il continué. « Et nous avons donc une nouvelle fois cessé d’autoriser l’entrée des viandes au mois de janvier ».

Le ministère israélien de l’Agriculture a refusé de commenter les déclarations d’Abu Lan, renvoyant au COGAT pour d’éventuelles questions, lequel n’a pas donné suite à nos demandes.

Lors d’une querelle similaire survenue à la fin de l’année 2018, les autorités palestiniennes et israéliennes avaient temporairement banni certains produits cultivés par l’autre partie sur leurs marchés respectifs.

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