L’AP devrait à nouveau permettre aux Gazaouis d’être soignés dans les hôpitaux israéliens
Le scandale après le décès de trois bébés pousse le ministre de la Santé de l'AP à émettre plus de permis et à financer les soins

L’Autorité palestinienne (AP) aurait de nouveau permis aux patients de la bande de Gaza d’être soignés en Israël, après la mort de trois bébés mardi dans l’enclave contrôlée par le groupe terroriste du Hamas.
À la suite du tollé international suite aux décès, le ministère de la Santé de l’AP augmentera dimanche le nombre de permis qu’il émet aux résidents de Gaza pour recevoir des soins médicaux en Israël, a signalé vendredi le journal Haaretz.
L’Autorité palestinienne a drastiquement réduit l’aide médicale accordée à la bande de Gaza dans le cadre d’une série de mesures rigoureuses visant à forcer le Hamas à céder le contrôle de l’enclave côtière, notamment en réduisant la quantité d’électricité fournie à la bande et en réduisant les salaires de l’AP versés aux résidents de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a accusé l’Autorité palestinienne d’être responsable du décès des trois bébés, tous âgés de moins d’un an, en affirmant que Ramallah a refusé d’accorder les permis nécessaires pour qu’ils soient soignés en Israël.
Pour quitter Gaza et se rendre en Israël pour suivre un traitement médical ou recevoir un traitement en Cisjordanie ou à l’étranger, les Gazaouis doivent d’abord obtenir la confirmation de l’AP qu’elle paiera pour ces soins.