Le carburant à 8,08 shekels par litre dès cette semaine
Tandis que le prix en libre-service avoisine le niveau record de 2012, le ministre des Finances s'engage à réduire les taxes

Le prix du carburant israélien atteindra 8,08 shekels le litre cette semaine, a annoncé mercredi le ministère de l’Énergie, très près du record de 8,25 shekels le litre, datant de septembre 2012.
Jeudi à minuit, le prix de l’essence pour le mois de juillet augmentera de 36 agorot le litre en libre-service, avec un supplément de 21 agorot le litre pour le service à la pompe.
Le prix du carburant est déterminé par le taux de change entre le dollar américain et le shekel israélien, ainsi que par le prix du baril de pétrole. Les prix de référence en Israël sont fixés à la fin de chaque mois.
Le taux de l’accise israélienne sur l’essence joue également un rôle dans la fixation du prix. Son niveau a été réduit d’un demi-shekel jusqu’à la fin du mois de juillet.
La semaine passée, le ministre des Finances, Avigdor Liberman, a annoncé l’intention de son ministère de réduire la taxe d’un shekel jusqu’à la fin du mois d’octobre, sans plus de détails depuis. Les taxes comptent pour plus de la moitié du prix du carburant israélien.
En juin, le prix de l’essence a été de 7,72 shekels / litre en libre-service, en hausse de 66 agorot par rapport au mois précédent.
Le prix du pétrole a culminé à 122,11 $ le baril le 8 juin, le niveau le plus haut depuis le 8 mars, et est redescendu à environ 110 $ mardi matin. Cette variation est manifestement liée à la libération des réserves de pétrole américaines et à une augmentation de la production de pétrole dans des pays tels que les États-Unis et la Libye.
Le dollar a également pris de la valeur par rapport au shekel au cours du mois dernier et est aujourd’hui coté 3,42 shekels.

Le 29 mai, lorsque le ministère des Finances a publié le prix du carburant pour le mois de juin, le dollar américain était coté à 3,34 et le baril de pétrole s’achetait 115 dollars le baril.
L’inflation mondiale a entraîné une hausse spectaculaire du prix des biens de consommation, et l’invasion russe de l’Ukraine à la fin du mois de février a encore exacerbé les prix. La Russie, l’un des principaux exportateurs mondiaux de gaz naturel, a été exclue des marchés américain et britannique, et les pays membres de l’UE se sont engagés à réduire progressivement leur dépendance au pétrole russe.
La Chine a, quant-à-elle, acheté des quantités record de pétrole à la Russie, à des taux inférieurs à ceux des pays occidentaux, contribuant à la baisse du prix moyen du baril.