Israël en guerre - Jour 649

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Le chef de l’ONU regrette le veto contre le Palestinien Fayyad

Israël a salué le veto contre cette nomination, soulignant qu'il "n'est pas possible de faire constamment des cadeaux aux Palestiniens"

Salam Fayyad, ancien Premier ministre de l'Autorité palestinienne, en 2012. (Crédit : Issam Rimawi/Flash90)
Salam Fayyad, ancien Premier ministre de l'Autorité palestinienne, en 2012. (Crédit : Issam Rimawi/Flash90)

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a « profondément » regretté lundi le veto américain au choix du Palestinien Salam Fayyad au poste d’émissaire pour la Libye.

« Je regrette profondément cette opposition à laquelle je ne vois pas de raison », a déclaré Guterres devant le World Government Summit, forum de décideurs organisé annuellement à Dubaï.

Il a décrit Fayyad, un ancien Premier ministre palestinien, comme la personne la mieux adaptée pour le poste.

« C’est une perte pour le processus de paix en Libye et pour le peuple libyen », a encore dit M. Guterres.

Antonio Guterres avait informé la semaine dernière le Conseil de sécurité de l’ONU de son intention de nommer M. Fayyad à la tête d’une mission en Libye pour aider à la reprise des discussions sur un accord politique chancelant.

Mais les Etats-Unis ont bloqué cette nomination, une position qui a été applaudie par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, estimant qu’il « n’est pas possible de faire constamment des cadeaux aux Palestiniens ».

« Il est temps que l’on accorde un statut et des nominations pour Israël » à l’ONU, a-t-il ajouté selon un communiqué de son bureau.

Il faisait allusion à des informations parues dans les médias selon lesquelles Israël pourrait accepter la nomination de Salam Fayyad si Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères et députée de l’opposition, obtenait un poste de secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Les Palestiniens avaient protesté samedi contre le veto américain, dénonçant « un cas flagrant de discrimination fondé sur la base d’une identité nationale ».

Guterres a également évoqué les négociations sur la Syrie prévues le 20 février à Genève sous le parrainage de l’ONU.

« Il ne peut y avoir de solution (au conflit) sans accord incluant tous les Syriens », a-t-il affirmé, qualifiant les prochaines négociations de « premier pas » vers une solution politique.

La principale composante de l’opposition syrienne a présenté dimanche les 21 membres de sa délégation aux pourparlers de paix, mais d’autres groupes de l’opposition ont refusé sa tutelle.

Les précédentes sessions de pourparlers de paix sous l’égide de l’ONU ont échoué à mettre fin à la guerre en Syrie qui a fait plus de 310 000 morts et entrera en mars dans sa septième année.

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