Israël en guerre - Jour 373

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Le corps de Nasrallah récupéré dans les ruines ; Tsahal nomme 20 autres terroristes tués dans l’explosion

Parmi les autres responsables du Hezbollah tués figurent le commandant du Sud, ainsi que les plus proches alliés du chef défunt du groupe terroriste

La dépouille du chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été retrouvée sur le site d’une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth dimanche, ont déclaré à Reuters une source médicale et une source de sécurité.

Le communiqué du Hezbollah confirmant samedi la mort de Nasrallah ne précisait pas comment il avait été tué ni quand auraient lieu ses funérailles.

Mais les deux sources ont indiqué que son corps ne présentait pas de blessures directes et que la cause du décès semblait être un traumatisme contondant dû à la déflagration.

Une courte vidéo diffusée plus tard par les médias libanais prétendait montrer le moment où le corps a été récupéré dans le quartier général souterrain du Hezbollah à Beyrouth.

Outre le chef du groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran, plus de vingt terroristes du Hezbollah ont été éliminés lors de la frappe aérienne à Beyrouth, a indiqué l’armée israélienne dimanche.

Voici, selon Tsahal, quelques-uns des terroristes éliminés au quartier général souterrain du Hezbollah dans la banlieue de Dahiyeh, à Beyrouth :

  • Ali Karaki, le commandant du Front Sud du Hezbollah.
  • Ibrahim Hussein Jazini, chef de l’unité de sécurité personnelle de Nasrallah.
  • Samir Tawfiq Deeb, conseiller de Nasrallah.
  • Abd al-Amir Muhammad Sablini, responsable du renforcement des forces du Hezbollah.
  • Ali Nayef Ayoub, responsable de la puissance de feu du Hezbollah.

L’armée a affirmé que Jazini et Diab étaient parmi les plus proches de Nasrallah, et qu’à ce titre, ils constituaient « une source importante de connaissances sur le fonctionnement du groupe terroriste du Hezbollah et de Nasrallah en particulier ».

Le Hezbollah a confirmé dimanche que Karaki, qui était responsable de l’activité armée du groupe terroriste dans le sud du Liban, avait été tué dans la frappe de vendredi. Il avait survécu à une précédente tentative d’assassinat israélienne au début de la semaine dernière.

Après l’annonce de la mort de Karaki, une photo du commandant a circulé sur les réseaux sociaux.

En outre, le commandant adjoint de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé du régime iranien, Abbas Nilforoushan, a aussi été éliminé lors de cette frappe.

Nasrallah, les commandants du Hezbollah et le responsable du CGRI étaient réunis dans le principal centre de commandement souterrain du groupe terroriste à Beyrouth lorsqu’ils ont été frappés.

Tsahal a souligné que le site était situé sous des immeubles résidentiels, à proximité d’une école gérée par les Nations unies.

Selon l’armée, des dizaines de bombes perforantes ont été larguées par des chasseurs F-15I de l’armée de l’air israélienne sur le quartier général souterrain situé dans la banlieue de Dahiyeh à Beyrouth, un bastion connu du Hezbollah.

L’armée a annoncé dimanche matin que Nabil Qaouk, haut responsable du Hezbollah, a été éliminé lors d’une frappe aérienne de Tsahal samedi dans la banlieue de Dahiyeh, à Beyrouth. Le Hezbollah a également confirmé sa mort.

Des avions de chasse F-15I du 69e escadron de l’armée de l’air à la base aérienne de Hatzerim dans le sud d’Israël avant la frappe sur Beyrouth contre le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Depuis qu’Israël a intensifié ses frappes aériennes contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah la semaine dernière, quelque 630 morts et plus de 2 000 blessés ont été signalés au Liban par le ministère de la Santé du pays. Au moins un quart des personnes tuées depuis lundi seraient des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires libanaises qui ne font pas de distinction entre les civils et les terroristes.

Israël affirme que de nombreux terroristes du Hezbollah figurent parmi les morts et que de nombreux civils ont été tués parce que le groupe terroriste les utilise comme boucliers humains et installe ses infrastructures au milieu de la population.

Un porte-parole du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) a déclaré samedi que le nombre total de personnes déplacées au Liban s’élevait à 211 319, dont 118 000 depuis la récente intensification des frappes aériennes israéliennes.

Les autres ont fui leur domicile depuis que le Hezbollah a commencé à mener des attaques transfrontalières, au lendemain du pogrom perpétré par son allié palestinien, le Hamas, le 7 octobre, déclenchant ainsi la guerre dans la bande de Gaza.

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