Israël en guerre - Jour 432

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Le gouvernement ne souhaiterait pas faire réparer l’aqueduc d’Akko

Le Conseil régional de Mateh Asher aurait ainsi cherché une agence officielle acceptant de prendre en charge le projet de travaux de l'aqueduc historique délabré - en vain

Capture d'écran d'une vidéo montrant l'aqueduc qui mène à Akko, en août 2023. (Capture d'écran : YouTube. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
Capture d'écran d'une vidéo montrant l'aqueduc qui mène à Akko, en août 2023. (Capture d'écran : YouTube. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Un Conseil régional a tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir qu’un aqueduc historique menant à la ville portuaire d’Akko menaçait dorénavant de s’effondrer, mais qu’il lui a été impossible de trouver une instance officielle acceptant de s’impliquer dans les projets de travaux de réparation qui s’imposent pourtant.

Le Conseil régional de Mateh Asher a noté dans un communiqué que « nous espérons obtenir l’aide de toutes les parties possibles pour préserver ce joyau important de notre Histoire », a fait savoir mardi la Douzième chaîne.

Le Conseil, responsable du secteur où se trouve l’aqueduc, s’est tourné vers des entités publiques susceptibles d’apporter leur assistance dans la préservation de la structure – en vain, a noté le reportage.

Une source proche du dossier a indiqué que le Conseil était entré en contact avec de nombreux organismes différents mais que tous avaient indiqué qu’ils ne bénéficiaient pas des financements nécessaires pour entreprendre des travaux, certains disant que cette problématique ne relevait pas de leur responsabilité.

La source a montré du doigt l’Autorité des terres israéliennes, disant que si cette dernière « a toutefois la charge du territoire », les responsables « préfèrent fermer les yeux au moment où ce lieu rare s’efface lentement de notre paysage ».

« L’aqueduc est une structure historique et culturelle qui est importante et il doit être conservé, préservé », a déclaré le Conseil dans un communiqué.

Yuval Hadar, résident du Kibboutz des Combattants du ghetto et membre du Conseil régional, a confié à la chaîne que « l’aqueduc peut s’effondrer à tout moment, c’est très dangereux ».

Il a averti qu’un tel effondrement pouvait entraîner des blessés, voire pire.

« Partout dans le monde, de beaux sites sont préservés mais ici, d’un autre côté, tout est complètement négligé et on autorise des constructions rares à être détruites, à disparaître », a déploré Hadar. « Nous n’avons pas beaucoup de sites de cette ampleur en Israël et nous ne devons pas le laisser s’écrouler, tout simplement – mais tout le monde s’en moque ».

L’aqueduc, qui fait 15 kilomètres de long, avait été construit par les Ottomans en 1814 et il avait transporté de l’eau vers Akko pendant 133 ans avant d’être endommagé pendant la guerre d’Indépendance israélienne, en 1948.

Le mois dernier, une partie d’un aqueduc construit il y a 2 000 ans dans la ville de Césarée, en bord de mer, s’était effondré sur une plage prisée par les touristes. Aucun blessé n’avait été à déplorer.

L’Autorité israélienne des antiquités avait répondu en accusant les instances responsables de la plage d’avoir ignoré les mises en garde répétées et les appels à réparer la structure.

A ce moment-là, Ami Shahar, à la tête du Département de conservation de l’Autorité israélienne des antiquités, avait tiré la sonnette d’alarme en évoquant l’aqueduc d’Akko.

« Nous avons aujourd’hui le sentiment que nous devons informer le public que l’aqueduc d’Akko, de 15 kilomètres de long, est dans un état encore plus précaire et qu’il risque clairement de s’effondrer », avait-il dit. « La situation est critique et elle nécessite qu’on lui accorde une attention immédiate ».

Même si l’organisation ne l’avait pas explicitement dit, ces propos avaient laissé entendre que dans ce cas aussi, l’Autorité israélienne des Antiquités n’avait pas trouvé de partenaire parmi les autorités concernées.

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