Israël en guerre - Jour 502

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Le Hamas a offert des « sacs cadeaux » aux otages libérées, en souvenir de leur captivité en enfer

Des sacs en papier portant le logo de la branche armée du Hamas contiendraient des photos des femmes détenues à Gaza, ainsi que des « documents de libération » d'apparence officielle

Cette image issue d'une vidéo diffusée par le groupe terroriste Hamas montre les otages israéliennes Emily Damari (à gauche) et Romi Gonen recevant un sac portant le logo de la branche armée du Hamas, alors qu'elles sont assises dans un véhicule du Hamas avant d'être remises au Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, le 19 janvier 2025. (Capture d'écran : Hamas/AFP)
Cette image issue d'une vidéo diffusée par le groupe terroriste Hamas montre les otages israéliennes Emily Damari (à gauche) et Romi Gonen recevant un sac portant le logo de la branche armée du Hamas, alors qu'elles sont assises dans un véhicule du Hamas avant d'être remises au Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, le 19 janvier 2025. (Capture d'écran : Hamas/AFP)

Les trois Israéliennes libérées dimanche après 471 jours de captivité à Gaza ont été ramenées chez elles après que le Hamas les a remises à la Croix-Rouge avec des « sacs-cadeaux » et des cordons « Palestine » dans le cadre d’une autre opération conçue par le groupe terroriste à des fins de propagande.

Les sacs remis à Emily Damari, 28 ans, Romi Gonen, 24 ans, et Doron Steinbrecher, 31 ans, contenaient des photos d’elles en captivité et des « certificats », selon les médias en hébreu.

Damari, Gonen et Steinbrecher ont retrouvé leurs familles dimanche, à l’issue d’une libération très mouvementée des mains du Hamas dans la ville de Gaza. Elles sont les premières des 33 otages qui devraient être libérés au cours des six prochaines semaines dans le cadre d’un accord prévoyant une trêve dans les combats, la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens et l’augmentation des livraisons de carburant et d’aide à Gaza.

Dans des vidéos diffusées par l’armée israélienne et le Hamas lui-même, on voit les trois otages recevoir des sacs en papier flanqués du logo des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

D’autres photos et vidéos montrent Damari posant alors qu’un homme masqué tient un dossier contenant des documents en hébreu et en arabe sur lesquels sont inscrits des informations personnelles la concernant, notamment sa ville natale, son numéro de carte d’identité israélienne et le lieu où elle a été « arrêtée », faisant vraisemblablement référence à l’enlèvement de Damari à son domicile dans le kibboutz Kfar Aza le 7 octobre 2023. Le document est signé par le « Commandement des Brigades al-Qassem ».

Damari, Gonen et Steinbrecher apparaissent également dans une vidéo de propagande publiée par le Hamas à la suite de leur remise à la Croix-Rouge, brandissant le dossier, qui porte le logo d’Al-Qassam à l’extérieur et un texte indiquant « Accord du Déluge d’Al-Aqsa, Brigades Al-Qassam », ainsi que l’année.

Sur ces images, on voit un représentant de la Croix-Rouge signer un document similaire en arabe, reconnaissant avoir reçu les otages, et un homme masqué du Hamas signer un « certificat de remise » en anglais portant les noms de Damari, Gonen et Steinbrecher.

Dans une vidéo diffusée par l’armée israélienne, on voit les trois otages tenir encore les sacs après que la Croix-Rouge les a confiées aux forces israéliennes pour qu’elles procèdent aux premiers examens avant d’être emmenées dans des hôpitaux en Israël.

Cette image issue d’une vidéo diffusée par le groupe terroriste Hamas montre les otages israéliens Emily Damari (à gauche), Romi Gonen (au centre) et Doron Steinbrecher avec des sacs et des documents portant le logo de la branche armée du Hamas, alors qu’elles sont assises dans un véhicule du Hamas avant d’être remis au Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, le 19 janvier 2025. (Capture d’écran : Hamas/AFP)

Les médias en hébreu ont indiqué que les sacs contenaient également des photos des otages en captivité, mais celles-ci n’étaient visibles sur aucune des images.

Les sacs, les cordons et les documents semblent tous faire partie d’une campagne du Hamas visant à légitimer l’enlèvement de civils par le groupe terroriste, conformément aux efforts de propagande déployés lors des précédentes libérations d’otages.

Dans les cas précédents, cependant, il n’y avait pas de documents ou de signatures d’apparence officielle, et il n’était pas clair s’ils avaient un autre but que de tenter de valider leur détention des otages.

Des milliers d’habitants de Gaza se sont massés dans la zone où la remise des otages devait avoir lieu. Les hommes armés du Hamas ont brièvement dégagé suffisamment d’espace pour qu’une table et des chaises puissent être installées, ce qui indique qu’il était prévu d’organiser une cérémonie de signature plus officielle, mais les forces ont semblé être débordées par la foule, ce qui a entraîné une remise des otages plus précipitée et mouvementée que prévu.

Des Palestiniens encerclant un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sur la place Saraya, dans l’ouest de la ville de Gaza, à l’occasion de la remise de trois otages israéliennes, le 19 janvier 2025. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

Les autorités israéliennes n’ont fait aucun commentaire sur les « sacs-cadeaux » et autres accessoires offerts aux otages libérées. Par le passé, Israël a dénoncé les tactiques de propagande du Hamas et d’autres groupes terroristes gazaouis, les qualifiant de formes de terreur psychologique.

Lors d’une première trêve qui a conduit à la libération d’otages fin novembre 2023, lorsque 105 civils ont été libérés, le Hamas a profité de l’occasion pour montrer qu’il continuait à contrôler la ville de Gaza, en organisant des transferts soigneusement orchestrés qui semblaient destinés à présenter les ravisseurs des otages comme des geôliers aimables et bienveillants entretenant des relations amicales avec leurs otages.

Des terroristes du Hamas accompagnent des otages israéliens récemment libérés avant de les remettre à la Croix-Rouge à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023. (Said Khatib / AFP)

Dans les faits, les otages libérés ont décrit avoir été soumis à des violences sexuelles, à la torture, à la famine, à des conditions de vie inhumaines, à la terreur psychologique et à d’autres formes de tortures pendant leur captivité. Plusieurs otages ont été exécutés par leurs ravisseurs, selon Tsahal.

En 2011, lorsque le soldat Gilad Shalit a été échangé contre plus d’un millier de prisonniers palestiniens, il a été contraint d’assister à une interview avec un journaliste avant d’être remis à Israël. Bien que l’entretien ait été mené par la télévision publique égyptienne, il a également été filmé sur place par un membre masqué de la branche armée du Hamas.

La prochaine libération d’otages par le Hamas est prévue pour samedi prochain, date à laquelle quatre autres femmes devraient être remises à Israël.

Les 33 otages qui seront libérés au cours de la première phase de l’accord sont tous des « cas humanitaires » : femmes, enfants, hommes de plus de 50 ans et hommes malades ou blessés. La plupart des 33 otages, mais pas tous, seraient encore en vie.

Sur les 251 otages enlevés par le Hamas lors de l’invasion et du massacre du 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, 91 seraient toujours à Gaza, dont les corps d’au moins 34 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

Le Hamas a libéré 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre, et quatre otages ont été libérés avant cela. Huit otages ont été secourus vivants par des troupes israéliennes, et les corps de 40 otages ont également été retrouvés, dont trois ont été tués par erreur par Tsahal alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs.

Un homme passe devant les photos des otages toujours retenus à Gaza, sur la Place des otages de Tel Aviv, le 19 janvier 2025. (Miriam Alster/FLASH90)

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que le corps d’un soldat de Tsahal tué en 2014. Le corps d’un autre soldat de l’armée, Oron Shaul, également tué en 2014, a été récupéré dimanche à Gaza lors d’une opération militaire israélienne clandestine.

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