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Le Portugal veut abroger la loi sur la naturalisation des Juifs séfarades

Ce régime "s'inscrivait dans le cadre d'une démarche de réparation historique" et avait "un caractère exceptionnel", a expliqué le ministre porte-parole du gouvernement

Illustration : Des fidèles prient à la synagogue Kadoorie – Mekor Haim à Porto, au Portugal, en mai 2014. (Avec l'aimable autorisation de la communauté juive de Porto)
Illustration : Des fidèles prient à la synagogue Kadoorie – Mekor Haim à Porto, au Portugal, en mai 2014. (Avec l'aimable autorisation de la communauté juive de Porto)

Le gouvernement portugais souhaite abroger la loi permettant aux descendants des Juifs séfarades, persécutés et expulsés à la fin du XVe siècle, de demander la nationalité, estimant que cette mesure avait un caractère temporaire, a-t-il annoncé lundi.

Ce régime « s’inscrivait dans le cadre d’une démarche de réparation historique » et avait « un caractère exceptionnel », a expliqué le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’issue d’une réunion de l’exécutif de droite issue des élections du mois dernier.

En vigueur depuis 2015, ce dispositif est « révolu » et « cessera d’être en vigueur », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres.

Ses critères d’attribution avaient été durcis en 2022 à la suite d’un scandale sur d’éventuelles irrégularités dans la naturalisation de descendants juifs, dont avait notamment bénéficié l’oligarque russe Roman Abramovitch.

Cette affaire avait conduit à la mise en examen de plusieurs responsables de la communauté juive soupçonnés d’avoir délivré des faux certificats d’ascendance séfarade.

L’abrogation de cette loi s’inscrit dans une série de mesures que le gouvernement devra soumettre au Parlement dans le cadre d’un durcissement de sa politique d’immigration et de naturalisation.

L’exécutif, qui ne dispose pas d’une majorité absolue à l’Assemblée, entend ainsi augmenter la durée minimale de séjour au Portugal pour qu’un étranger puisse demander la nationalité, qui passera de 5 à 7 ans pour les étrangers de pays lusophones et à 10 ans pour les autres.

Il souhaite également durcir les critères ouvrant la voie au regroupement familial des immigrés et renforcer les contrôles aux frontières avec la création d’une nouvelle unité spécialisée au sein de la police nationale.

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