Le sergent-chef Omri Peretz, 20 ans : un commandant de l’escouade « entouré d’amis »
Tué lors d'une bataille contre des terroristes du Hamas dans le kibboutz Kissufim le 7 octobre
Le sergent-chef Omri Peretz, 20 ans, commandant d’escouade dans le 450e bataillon de la brigade Bislamach, originaire d’Elyakhin, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait des terroristes qui envahissaient le kibboutz Kissufim.
Il a été enterré le 15 octobre à Elyakhin. Il laisse derrière lui ses parents, Orit et Ofer, et ses deux sœurs, Amit et Adi.
Benjamin de sa fratrie, il a fréquenté l’académie prémilitaire Rabin et a suivi avec brio le cours de commandement d’escouade de l’armée israélienne.
Auparavant, Peretz avait servi dans la brigade des parachutistes et, lorsque la guerre a éclaté, il servait dans la brigade Bislamach – l’école des métiers du corps d’infanterie et des commandants d’escouade de Tsahal en temps de paix.
Omri faisait partie de la première force armée à arriver dans les villes entourant Gaza. Après avoir progressé vers le kibboutz Kissufim, ils ont mené des combats rapprochés avec une cinquantaine de terroristes qui tentaient d’envahir le kibboutz. Omri a été tué avec ses trois soldats, le sergent-chef Regev Amar, le sergent Matan Malka et le sergent Bar Yankilov.
Ses parents ont déclaré à la chaîne publique Kan qu’après avoir appris sa mort, ils ont dormi dans sa chambre pendant trois mois : « On essaie de s’accrocher à ce qui reste. Son lit, son odeur », explique sa mère Orit.
Les parents d’Omri étaient en vacances en Grèce lorsque l’assaut du 7 octobre a commencé, et son père a déclaré à Ynet qu’il avait appelé son fils, « et il m’a dit qu’il n’avait pas beaucoup de temps, qu’ils étaient appelés à la bataille dans le sud. Je lui ai demandé de faire attention à lui. Lorsqu’ils sont arrivés à l’aéroport en Israël, ils ont appris qu’il avait été tué.
La sœur d’Omri, Amit, a déclaré à Kan qu’elle avait vu son frère pour la dernière fois deux semaines avant le 7 octobre, lors de son mariage. « Je suis vraiment désolée de m’être réveillée tard le samedi, car si je m’étais levée assez tôt, j’aurais peut-être pu lui parler. »
Son père Ofer a dit sur sa tombe : « Notre Omriki, le roi Omriki. Il est difficile de parler de toi au passé, d’imaginer que nous ne verrons plus ton grand sourire à la porte, quand tu jetais ton sac par terre et que tu disais ‘J’ai faim, prépare-moi à manger' ».
Il a déclaré qu’il était très inquiet lorsqu’il a appris qu’Omri partait au front, « parce que je te connais, mon Omriki, tu es toujours le premier à prendre les choses en main. Notre Omriki, tu es un enfant éclairé et éclairant, avec un éternel sourire, entouré d’amis et d’êtres chers. Comment pourrais-tu ne pas l’être ? Il est beau à l’intérieur comme à l’extérieur. Maman et moi avons eu la chance d’avoir un ange pour enfant ».
Un représentant de Tsahal a lu un éloge funèbre au nom du commandant d’Omri, qui n’a pas pu assister à ses funérailles. Il a écrit : « J’ai eu le privilège de te guider lors de tes premiers pas en tant que commandant. Tu voulais ce qu’il y avait de mieux pour tes soldats, tant au service qu’au combat. Tu as été tué aux côtés de tes camarades. Un égal parmi des égaux, mais qui les dirigeait courageusement. »
Il a ajouté : « Je t’ai véritablement aimé. Tous ceux qui t’ont connu ont été privilégiés. Protège tes parents, veille sur eux depuis le ciel. Le vide que tu as laissé ne sera jamais comblé et je te remercie d’avoir eu le privilège de te connaître. »
Selon Kan, Omri avait écrit dans le cahier de cours des commandants d’escouade de Tsahal : « Des gens sont tombés sur cette terre pour que nous puissions y vivre en paix, et maintenant c’est à notre tour d’apporter toute notre contribution ».
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