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Le témoignage d’une repentie partie en Syrie

La jeune femme, par son témoignage, souhaite ouvrir les yeux à tous ceux qui se laissent endoctriner

Des partisans de l'Etat islamique manifestent à Raqqa, en Syrie, en 2014. (Crédit : capture d'écran YouTube/Vice)
Des partisans de l'Etat islamique manifestent à Raqqa, en Syrie, en 2014. (Crédit : capture d'écran YouTube/Vice)

L’ouvrage « Dans la nuit de Daech, confession d’une repentie », publié aux Editions Robert Laffont, raconte l’expérience d’une jeune femme partie deux mois en Syrie pour rejoindre l’Etat islamique avec son fils.

En deux mois, Sophie Kasiki, qui a choisi un nom d’emprunt, connaît l’enfer sur terre. C’est pourquoi elle décide de s’enfuir de Raqqa avec son fils de quatre ans.

Son livre témoigne de l’horreur et a pour objectif de prévenir les jeunes gens endoctrinés, souvent naïfs, qui sont tentés de rejoindre les rangs de Daech.

Comme l’explique le site Madame, ce livre apporte un nouvel éclairage sur les techniques de recrutement de Daech auprès des jeunes femmes. Le groupe terroriste fait croire à ces dernières qu’elles vont participer en tant que volontaires à des missions humanitaires.

A l’époque où la jeune femme se fait contacter par Daech, elle travaille en tant qu’éducatrice spécialisée. C’est par l’intermédiaire des réseaux sociaux que trois jeunes la contactent. A l’issue de cette correspondance, la jeune femme décide de partir faire du bénévolat en Syrie pensant rejoindre un hôpital pour femmes à Raqqa pour aider les locaux.

Une fois arrivée sur place, la jeune femme de 34 ans désenchante, les hommes sont armés, les femmes sont voilées et le personnel de l’hôpital est maltraité.

Elle souhaite rentrer en France mais son passeport a été confisqué. Elle fait alors une grève de la faim et se retrouve enfermée dans une maison pour femmes.

« Il s’agit d’une espèce de garderie, dans laquelle on enferme les femmes en attente d’un époux, les veuves ou les divorcées, » rapporte Madame Le Figaro.

Sophie Kasiki explique que les femmes attendent et que leur rôle est uniquement de procréer. Dans ce centre des images de propagande violente sont diffusées en permanence même aux enfants.

Fin avril 2015, la jeune femme s’enfuit du centre profitant d’une porte ouverte. Elle reçoit alors l’aide des rebelles syriens et de son mari resté en France. Elle réussira à rejoindre l’hexagone mais sera condamnée pour extraction d’enfant par ascendant.

La jeune femme, par son témoignage souhaite ouvrir les yeux à tous ceux qui se laissent endoctriner.

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