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L’embargo turc n’a pas impacté l’économie israélienne, selon la Banque d’Israël

La résilience d’Israël face à l’embargo turc repose sur son ouverture économique et la diversification de ses importations

Une manifestation pro-palestinienne au port d'Istanbul, le 1er décembre 2024. (Emrah Gurel/AP)
Une manifestation pro-palestinienne au port d'Istanbul, le 1er décembre 2024. (Emrah Gurel/AP)

L’interdiction du commerce imposée par la Turquie a eu un impact limité sur l’économie et les prix en Israël, a estimé mercredi la Banque d’Israël dans un rapport, soulignant la résilience d’une économie ouverte et flexible.

La Turquie avait suspendu ses relations commerciales avec Israël en 2023, en réaction à la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, tout en poursuivant ses critiques ouvertes de la politique israélienne.

Avant la guerre, déclenchée par le pogrom du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, au cours duquel les terroristes du groupe ont assassiné plus de 1 200 personnes et en ont pris 251 autres en otage, les exportations turques vers Israël représentaient 5,3 milliards de dollars, soit 6,3 % des importations totales du pays, selon la Banque d’Israël.

La Turquie était notamment une source majeure d’importations de matériaux de construction, tels que le ciment, le fer et l’acier. Par ailleurs, 824 000 Israéliens ont visité la Turquie en 2022, indique la banque en se basant sur des statistiques officielles turques.

Les exportations israéliennes vers la Turquie s’élevaient à 1,5 milliard de dollars en 2023, soit 2,5 % des exportations totales d’Israël.

« L’impact de l’embargo turc sur les importations et les prix des produits importés en Israël a été limité », souligne la Banque d’Israël dans son analyse. « Cela illustre l’importance des marchés ouverts et des politiques commerciales libérales pour assurer la stabilité économique, ainsi que la difficulté pour un pays d’utiliser des restrictions commerciales sur des biens échangeables comme un levier politique. »

Le rapport ajoute qu’Israël a rapidement trouvé des alternatives aux produits turcs soumis à l’embargo. Le pays a ainsi pu se procurer du ciment auprès d’autres fournisseurs sans augmentation des prix, malgré la place dominante de la Turquie dans ce secteur avant l’interdiction.

« L’ouverture économique et la diversification des sources d’importation – plutôt que l’isolement et la production nationale – ont permis d’atténuer les effets des restrictions commerciales sur les biens échangeables dans un marché international fonctionnel », conclut la Banque d’Israël.

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