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Les monarchies du Golfe confrontées à une multiplication des cyber-attaques

"Si nous coopérons, nous serons en mesure de protéger tous les secteurs", a déclaré le directeur général du Centre national saoudien de cyber-sécurité, Saleh Almotairi

Photo illustrative de hacker (Crédit : Shutterstock)
Photo illustrative de hacker (Crédit : Shutterstock)

Les monarchies pétrolières du Golfe sont de plus en plus la cible de cyber-attaques et doivent coordonner leurs efforts pour lutter contre ce phénomène, ont indiqué lundi des experts à Ryad.

Un responsable a évoqué la piste de pirates en Iran lors d’une conférence internationale organisée dans la capitale saoudienne après une nouvelle attaque informatique au virus « Shamoon 2 » en janvier contre notamment un département du ministère du Travail.

Tous les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont menacés, a prévenu le directeur général du Centre national saoudien de cybersécurité, Saleh Almotairi, en s’adressant aux participants.

« Les pays du CCG sont de plus en plus visés », a-t-il dit, citant des domaines financiers et gouvernementaux.

« Si nous coopérons, nous serons en mesure de protéger tous les secteurs », a-t-il plaidé, précisant que son centre avait l’an dernier répondu à 124 « brèches ».

Des pirates ont tenté de pénétrer dans les systèmes informatiques du ministère de l’Intérieur de Bahreïn, a fait savoir le lieutenant-colonel Bassam Al Maraj, directeur du département de la lutte contre la corruption dans ce pays.

« Cela venait d’Iran (…), de Bahreïnis vivant en Iran », a-t-il dit.

Bahreïn, un petit royaume à majorité chiite et dirigé par une dynastie sunnite, accuse, comme l’Arabie saoudite, l’Iran d’implication dans les troubles dans le monde arabe.

Le virus Shamoon avait été employé en 2012 dans des attaques contre le secteur saoudien de l’énergie. Des responsables des renseignements américains avaient alors soupçonné une implication de l’Iran, rival régional de l’Arabie saoudite. Les relations entre Ryad et Téhéran ont été rompues l’an dernier. Et le virus a fait sa réapparition.

« Il n’y a aucun moyen de prévenir l’attaque », a admis M. Almotairi, dont le centre a été créé il y a deux ans.

Au Koweït, des établissements financiers ont été également visés, a révélé Quasai Alshatti, directeur de l’Agence centrale des technologies d’information de l’émirat.

Il n’a pas identifié le pirate, mais indiqué que ce dernier s’était vanté de son crime sur les réseaux sociaux.

L’organisation de la lutte contre la piraterie informatique est à ses débuts dans les monarchies du Golfe, riches en pétrole et en gaz.

« Nous devons accorder plus d’attention à la cybersécurité et nous avons besoin de plus de professionnels dans ce domaine », a déclaré le prince Bandar Al-Mishari, un adjoint du ministre saoudien de l’Intérieur pour les affaires technologiques, en s’adressant à la conférence de Ryad.

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