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Liban : le Hezbollah nie toute activité en Allemagne

Hassan Nasrallah dit s'attendre à ce que "d'autres pays européens prennent des décisions similaires" à l'avenir, après l'interdiction du groupe chiite par Londres et Berlin

Sur cette photo du 24 octobre 2015, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'adresse à une foule dans une banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (Crédit: AP Photo/Hassan Ammar, File)
Sur cette photo du 24 octobre 2015, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'adresse à une foule dans une banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (Crédit: AP Photo/Hassan Ammar, File)

Le chef du groupe terroriste du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a nié lundi toute activité de son parti en Allemagne, quelques jours après la décision de Berlin d’interdire le mouvement pro-iranien sur le territoire allemand.

« Lorsque nous disons que nous ne sommes pas actifs en Allemagne, nous sommes sincères à 100 % », a assuré le chef du Hezbollah, selon qui la décision de Berlin est une décision « politique », qui reflète une « soumission à la volonté américaine et vise à satisfaire Israël ».

Jeudi, le ministère allemand de l’Intérieur a annoncé avoir « interdit l’activité de l’organisation terroriste chiite Hezbollah en Allemagne ».

Le même jour, « plusieurs actions de police étaient menées dans diverses régions » d’Allemagne, contre des établissements liés au mouvement, avait alors indiqué un porte-parole du ministère.

Selon les médias allemands Spiegel et Bild, il s’agit de mosquées à Berlin, Brême et Münster ainsi que d’un « centre pour émigrés libanais » à Dortmund.

« Où est-ce que le Hezbollah a-t-il des activités en Allemagne ? Il n’y a rien » de tout cela, a rétorqué lundi Hassan Nasrallah.

« Ce que le ministère (allemand) de l’Intérieur a fait est condamnable », a déploré le chef du Hezbollah en référence aux « raids menés dans certaines mosquées et sièges d’associations ».

« Il n’y avait pas besoin de toutes ces pratiques brutales », a-t-il martelé.

Jusque-là seules les activités de la branche armée du Hezbollah, considérée comme un mouvement terroriste par tous les pays de l’Union européenne, étaient bannies en Allemagne, mais pas celles de sa branche politique qui organise notamment des manifestations ou attentats anti-israéliens réguliers.

En mars 2019, le Royaume-Uni avait inscrit le Hezbollah dans son intégralité sur sa liste terroriste avant d’étendre en janvier le gel de ses avoirs à sa branche politique.

Lundi, M. Nasrallah a dit s’attendre à ce que « d’autres pays européens prennent des décisions similaires » à l’avenir.

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