Liberman refuse de rejoindre le gouvernement de Netanyahu
Le Premier ministre lui avait proposé de "quitter Zoabi et de rejoindre le gouvernement" ; Liberman a déclaré que Netanyahu ne menait pas une vraie coalition de droite
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait un appel public pendant la réunion de cabinet hebdomadaire au parti Yisrael Beytenu, qui détient six sièges à la Knesset, pour qu’il quitte l’opposition de centre gauche et rejoigne la coalition.
« Quittez Zoabi et rejoignez le gouvernement », a-t-il déclaré, faisait référence à la députée de la Liste arabe unie Hanin Zoabi, cible constante des dérisions du chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman.
Le parti de Liberman est le seul parti de droite de l’opposition, qui est dirigée par l’Union sioniste. Lui et Netanyahu ont eu une dispute publique en 2014 sur la gestion du Premier ministre de la guerre à Gaza.
Liberman a répondu à Netanyahu, et bien qu’il n’ait pas dit explicitement « non », a dit beaucoup d’autres choses menant à cette conclusion.
« Toute l’agitation de Netanyahu ne changera pas les faits : une fois encore, en contraction directe avec ce qu’il a promis pendant la campagne, il mène des discussions avec Tzipi [Livni] et Bouji [Isaac Herzog], avec le même parti dont il a dit il y a un an que ses membres n’étaient pas sionistes, et menaçait que ce soit lui, ou eux », a-t-il écrit.
Il a également accusé Netanyahu de ne pas mener une vraie coalition de droite, disant qu’il n’avait pas combattu le terrorisme, n’avait pas construit à Jérusalem et dans les grands blocs d’implantation, et avait rendu les corps des attaquants palestiniens pour qu’ils soient enterrés.
« Tout lien entre lui et le camp nationaliste est totalement accidentel, a-t-il écrit. Quand ils auront une offre sérieuse et réelle pour Yisrael Beytenu, nous y répondrons. »
Ceci a eu lieu alors que des informations circulent sur le maintien des négociations entre Netanyahu et Isaac Herzog, chef du Parti travailliste, pour rejoindre le gouvernement. Herzog a jusqu’à présent rejeté les propositions de Netanyahu, mais a laissé la porte ouverte pour rejoindre le gouvernement, ce qui a déclenché des tensions au sein de son parti.