La colère contre Netanyahu monte lors d’un rassemblement en solidarité avec les otages
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

La colère a monté lors d’un rassemblement en solidarité avec les otages capturés par le Hamas, avec une attention particulière qui s’est tournée vers le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Monica Levy, qui est une survivante du terrorisme mais qui a perdu une membre de sa famille, Mapal Adam, 25 ans, lors du massacre commis par le Hamas, samedi dernier, a déclaré que Netanyahu et son gouvernement s’intéressaient davantage à leur survie qu’à la gouvernance.
« Je veux que Benjamin Netanyahu et tous les siens retournent chez eux parce qu’ils ont abandonné les résidents du sud, que la vie des résidents, là-bas, ne les intéresse pas et qu’ils sont, à la place, obsédés par la politique politicienne, » a déploré Levy, 62 ans, qui est originaire de Tel Aviv.
« Il veut se sauver lui-même et il est prêt à nous sacrifier tous pour ça », a-t-elle ajouté.
Levy est une survivante de l’explosion à la bombe survenue sur la ligne 5, dans un bus, à Tel Aviv et la fille de son cousin, Adam, a été tuée lors de la rave organisée aux abords du kibboutz Reim, où le Hamas a tué 260 Israéliens.
Les manifestants ont entonné les slogans « En prison, Bibi », et « Va-t-en », affichant leur soutien aux familles des Israéliens tués et gardés en captivité par le Hamas.
Dans la foule, des panneaux disaient : « Bibi, tu as du sang sur les mains », « Nous avons été abandonnés », « Faites revenir les otages immédiatement » et « il n’y a plus de confiance, pars ».
Un manifestant pro-Netanyahu, qui était seul, a fait part de son soutien du gouvernement, s’adressant à voix forte à la foule. Il a rapidement été séparé des autres protestataires par la police.