Les coups de semonce sur le convoi de l’ONU vendredi dus à une mauvaise communication – Tsahal
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée israélienne a répondu aux allégations selon lesquelles des soldats de la bande de Gaza ont ouvert le feu sur un convoi d’aide des Nations Unies dans la bande de Gaza la semaine dernière, en affirmant que les troupes ont tiré des coups de semonce parce qu’elles ne savaient pas que les véhicules allaient les dépasser.
Citant une enquête sur l’incident de vendredi, l’unité des porte-parole de Tsahal déclare dans une déclaration au Times of Israel qu’après que le convoi humanitaire de l’ONU avait fini de livrer de l’aide à des abris dans le nord de Gaza, l’armée lui a demandé d’emprunter un itinéraire différent pour retourner vers le sud.
« Il s’agissait de préserver sa sécurité compte tenu des combats qui se déroulaient à proximité de la zone », explique Tsahal.
Les troupes présentes dans la zone n’étaient pas au courant du changement d’itinéraire et « par conséquent, lorsque les véhicules sont arrivés, les troupes sur le terrain ont agi pour arrêter [le convoi] selon une procédure comprenant un tir d’avertissement qui n’était pas dirigé contre les véhicules ».
« Lorsque les véhicules se sont arrêtés, les tirs ont cessé », précise Tsahal, ajoutant qu’il n’y a pas eu de victimes mais que des éclats d’obus provenant des tirs d’avertissement ont touché l’un des véhicules.
Tsahal déclare avoir tiré des leçons de l’enquête sur l’incident, « afin d’éviter que de tels cas ne se reproduisent ».
Elle précise que les règles de tir à découvert et le comportement des troupes à l’égard des convois d’aide humanitaire « ont été affinés ».
« Depuis le début de la guerre, Tsahal travaille en étroite coordination avec les agences d’aide internationale opérant dans la bande de Gaza et a coordonné des centaines de mouvements humanitaires dans des conditions de combat très complexes », ajoute Tsahal.