Liban : Trois soldats blessés par des tirs d’obus israéliens – sources médicales
Trois soldats libanais ont été légèrement blessés vendredi par des tirs israéliens dans le sud du Liban, ont indiqué des sources médicales, tandis que l’armée libanaise a fait état d’un bombardement israélien contre un centre hospitalier militaire.
« Des tirs d’artillerie israéliens ont visé les abords d’un poste de l’armée libanaise à Ras el-Naqoura, blessant légèrement trois soldats », ont déclaré des sources médicales à l’AFP. Un photographe de l’AFP a rapporté avoir vu les soldats allongés sur des civières, souffrant manifestement de suffocation.
Mardi, deux personnes, dont un soldat libanais, avaient été tuées dans des bombardements israéliens transfrontaliers. Il s’agissait du premier soldat de l’armée libanaise tué depuis le début des échanges de tirs quasi quotidiens à la frontière entre Israël et le puissant mouvement armé Hezbollah. L’armée israélienne avait exprimé « ses regrets », affirmant que c’était le Hezbollah qui était visé et non pas les forces armées libanaises.
Par ailleurs vendredi, l’armée libanaise, déployée dans la zone frontalière, a déclaré dans un communiqué que « le centre hospitalier militaire de la localité de Ain Ebel » (sud) avait été « bombardé » vendredi « par l’ennemi israélien », faisant « des dégâts matériels mais pas de victime ».
Le Hezbollah, qui dit agir en solidarité avec le Hamas, son allié, a revendiqué vendredi une série d’attaques contre les troupes et les positions israéliennes dans la zone frontalière. De son côté, Israël bombarde des zones frontalières, affirmant viser des infrastructures du mouvement pro-Iran qui a dit déplorer vendredi la mort de quatre de ses combattants, dont trois en Syrie.
Depuis le 7 octobre, les violences à la frontière ont fait au moins 120 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et 16 civils incluant trois journalistes, selon un décompte de l’AFP. Au moins six soldats israéliens et quatre civils ont été tués en Israël dans les attaques en provenance du Liban, selon les autorités.