L’IMA : « Grève d’avertissement » de 2 heures mercredi contre la réforme
![Des médecins manifestant contre la réforme du système judiciaire, à Tel Aviv, le 18 juillet 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP) Des médecins manifestant contre la réforme du système judiciaire, à Tel Aviv, le 18 juillet 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2023/07/33PC3DR-highres-e1689667037391-640x400.jpeg)
La direction de l’Association médicale israélienne (IMA) annonce une « grève d’avertissement » pour demain afin de protester contre le projet de loi visant à réduire le contrôle judiciaire des décisions du gouvernement.
La grève aura lieu de 8h30 à 10h30.
L’IMA déclare qu’elle fera tout son possible pour éviter d’avoir un impact négatif sur les soins aux patients.
Les soins urgents ne seront pas limités.
L’action comprendra également des séances d’information dans les hôpitaux et autres établissements de santé, animées par des représentants des organisations membres de l’IMA, sur les effets de la suppression du « caractère raisonnable » des décisions judiciaires sur le système de santé, la médecine, les médecins et les patients.
Le professeur Hagaï Levine, l’un des dirigeants de l’organisation des Blouses Blanches et ancien chef de l’Association israélienne des médecins de santé publique, déclare que « l’annulation du caractère raisonnable des décisions judiciaires entraînera des dommages mortels pour la vie humaine, le système de santé, les patients, les médecins et tous les autres membres du personnel de santé ». « C’est pourquoi l’IMA doit prendre des mesures. C’est de la médecine préventive. »
« Il semble que demain il y aura une grève d’avertissement dans le système de santé, et si le gouvernement n’arrête pas [la refonte], nous prendrons des mesures plus sérieuses », a-t-il déclaré.
À la suite d’une réunion de dimanche de la direction de l’association représentant les résidents en médecine, MIRSHAM, il a été annoncé qu’elle mettait de côté ses divergences avec l’IMA pour se joindre à la lutte contre la législation proposée.
Il a été conclu que la réforme porterait atteinte aux droits des résidents individuellement, collectivement et en tant qu’organisation professionnelle, et que l’association ne resterait pas inactive face à l’impact négatif sur les droits des médecins et des patients.