Israël en guerre - Jour 566

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Manifestations de masse pour un accord : Israël est « pris en otage par Netanyahu », s’indigne la mère d’un captif

Deux personnes ont été arrêtées après des heurts avec la police ; le maire de Tel Aviv menace de "fermer" le pays si les décisions de la Haute Cour ne sont pas respectées

Vue d'une manifestation exigeant la libération immédiate des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza et contre le licenciement du chef du Shin Bet et de la procureure générale, à Tel Aviv, Israël, le 22 mars 2025. (AP/Ohad Zwigenberg)
Vue d'une manifestation exigeant la libération immédiate des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza et contre le licenciement du chef du Shin Bet et de la procureure générale, à Tel Aviv, Israël, le 22 mars 2025. (AP/Ohad Zwigenberg)

Samedi soir, après la fin des principaux rassemblements hebdomadaires en faveur d’un accord de libération d’otages et contre le gouvernement, des manifestants ont marché jusqu’au carrefour Kaplan-Begin, dans le centre de Tel Aviv, où certains d’entre eux ont affronté des policiers à cheval qui tentaient de contrôler la foule.

Les manifestants ont scandé « Ben Gvir est un terroriste ! », tandis que les policiers tentaient de les pousser vers l’ouest, en remontant la rue Kaplan et en s’éloignant de l’autoroute Ayalon, et que la police montée formait une ligne à l’extrémité est de l’intersection.

Deux personnes ont été arrêtées.

Le député du parti Les Démocrates, Gilad Kariv, a été filmé en train de crier aux policiers dans un mégaphone, les accusant d’avoir pris d’assaut la foule alors qu’il n’y avait pas de violence de la part des manifestants.

La police a également été filmée en train de traîner violemment un homme après avoir demandé aux manifestants de dégager la route devant l’entrée du quartier général de l’armée, rue Kaplan.

Alors que le manifestant se tenait debout sur un îlot de circulation au milieu de la rue, un policier l’a accusé de ne pas avoir dégagé la route en ne montant pas sur le trottoir. Lorsque le manifestant a objecté qu’il avait déjà quitté la route, le policier l’a attrapé au cou et l’a traîné au loin.

Dans un communiqué publié après la manifestation, la police israélienne a indiqué que la manifestation avait été déclarée « illégale » par les policiers sur place, mais que les manifestants avaient malgré tout « continué à troubler l’ordre et tenté de bloquer les voies de circulation ».

À Jérusalem, des milliers de manifestants réclamant la libération des otages ont marché jusqu’à la résidence du Premier ministre, rue Azza,

Certains manifestants portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Dermer, 59 ou démission », en référence aux 59 otages toujours détenus à Gaza et à l’équipe de négociateurs qu’il dirige pour trouver un accord avec le Hamas.

Les manifestations de masse de samedi se sont déroulées dans un contexte d’impasse des négociations en cours sur les otages et de reprise des combats à Gaza, ainsi que d’adoption par le gouvernement d’une loi judiciaire fondamentale et des mesures très controversées qu’il a prises pour limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et la procureure générale, Gali Baharav-Miara.

Plus de 100 000 personnes auraient participé à des manifestations dans tout Israël samedi dernier, marquant la plus grande journée de protestation depuis des mois, la colère ayant explosé face à l’incapacité du gouvernement à parvenir à un accord de libération des otages, aggravée par les mesures prises par Netanyahu pour licencier des responsables-clés dans le but de s’assurer un plus grand contrôle sur les leviers du pouvoir.

Les manifestations se sont poursuivies tout au long de la semaine dernière, en particulier à Jérusalem, où des milliers de manifestants se sont rassemblés contre les récentes mesures prises par le gouvernement, notamment lesprogrès du plan de réforme du système judiciaire et le vote par la Knesset du budget controversé de l’État pour l’année 2025.

Les manifestations à Jérusalem ont également appelé à la libération des 59 derniers otages détenus par des groupes terroristes à Gaza, dont 35 ont été confirmés morts par Tsahal.

Un sondage diffusé vendredi par la chaîne N12 a montré que 69 % des Israéliens sont favorables à la fin de la guerre en échange d’un accord sur la libération des otages restants à Gaza, contre 21 % qui s’opposent à un tel accord. Même parmi les électeurs de la coalition, une majorité (54 %) soutient une telle mesure, contre 32 % qui s’y opposent.

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