Israël en guerre - Jour 533

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Mansour Abbas annonce qu’il quittera la vie politique après les prochaines législatives

Le chef du parti islamiste, qui a été le premier chef de parti arabe à rejoindre une coalition gouvernementale israélienne, déclare qu'il est « préférable de venir et d'essayer, [puis] de donner l'opportunité à d'autres »

Le président de la Liste arabe unie, le député Mansour Abbas, dirigeant une réunion de sa faction à la Knesset, à Jérusalem, le 19 février 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le président de la Liste arabe unie, le député Mansour Abbas, dirigeant une réunion de sa faction à la Knesset, à Jérusalem, le 19 février 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Mansour Abbas, le chef du parti islamiste Raam qui, en 2021, est devenu le premier chef de parti arabe israélien à rejoindre une coalition au pouvoir, a déclaré mercredi qu’il se présenterait probablement aux prochaines élections de la Knesset, mais qu’il quitterait ensuite la politique nationale.

« Il est préférable de servir, de venir et d’essayer de faire des choses, et [ensuite] de donner une opportunité [à quelqu’un d’autre] », a-t-il déclaré à la chaîne de la Knesset.

Le député a déclaré que lorsqu’il a été élu pour la première fois au Parlement, « je suis arrivé avec un programme », notant que celui-ci a « évolué » au fil du temps.

« Je suis arrivé avec un programme pour lutter contre la criminalité et la violence dans la communauté arabe ; il a évolué vers un programme d’influence et de partenariat civique fondé sur des valeurs, et aujourd’hui vous pouvez ajouter à cela [l’objectif de] parvenir à la paix et à la fin du conflit [israélo-palestinien], etc. »

« J’ai encore une dernière chance, et je me présenterai — probablement — aux prochaines élections, et j’essaierai d’agir pour réaliser les objectifs que je me suis fixés pour le prochain mandat, et alors, je ne pense pas que je devrais continuer à être membre de la Knesset », a-t-il déclaré.

Les prochaines élections israéliennes sont prévues pour octobre 2026, mais elles pourraient avoir lieu avant si le gouvernement s’effondre.

Le parti islamiste Raam d’Abbas a fait un geste historique et controversé en rejoignant une coalition israélienne au pouvoir — le gouvernement 2021-2022 Naftali Bennett-Yair Lapid, un ensemble diversifié de partis de droite, de centre et de gauche qui a temporairement évincé le Premier ministre Benjamin Netanyahu du pouvoir après que ce dernier eut dirigé le pays depuis 2009.

Le Premier ministre Naftali Bennett à gauche, parle au leader du parti Raam, le député Mansour Abbas, à la Knesset, le 4 novembre 2021. (Crédit: Yonatan Sindel/Flash90)

Le gouvernement a réalisé d’importants investissements dans le secteur arabe israélien, qui a connu une hausse des crimes violents ces dernières années, mais Naftali Bennett a fait l’objet de vives critiques de la part de la droite pour s’être associé à un parti arabe, et les membres de son parti ont fini par renverser le gouvernement au bout d’un an. Netanyahu a repris le pouvoir à la suite des élections suivantes et Raam est retourné dans l’opposition.

Abbas a vivement condamné l’attaque du 7 octobre 2023 du groupe terroriste Hamas contre Israël et a exigé la démission d’une députée de son parti, Iman Khatib-Yasin, suite aux remarques qu’elle a faites quelques semaines après l’assaut, mettant en doute le fait que des femmes aient été violées ou que des bébés aient été tués pendant l’assaut (deux faits qui ont été documentés). Khatib-Yasin s’est excusée et a été sanctionnée par la Knesset, sans toutefois démissionner.

Au cours de la guerre qui a suivi contre le Hamas à Gaza, Raam a accusé Israël de commettre des crimes de guerre dans l’enclave et, en juillet, Abbas s’est attiré des condamnations lorsqu’il a affirmé à la tribune de la Knesset que « 50 000 civils ont été assassinés à Gaza » — une référence, vraisemblablement, aux chiffres du ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui, en plus d’être contestés, n’excluent pas les combattants, dont Israël affirme en avoir tué près de 20 000.

Un autre député arabe israélien, Ayman Odeh, chef de l’alliance radicale arabe Hadash-Taal, a également annoncé en 2023 qu’il quitterait la vie politique après les prochaines élections.

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