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Netanyahu est arrivé à Davos pour une conférence de haut niveau

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a atterri à Davos, en Suisse, où il va rejoindre d’autres dirigeants mondiaux au Forum économique mondial

Logo du Forum économique mondial de Davos - édition 2015 (Crédit : AFP)
Logo du Forum économique mondial de Davos - édition 2015 (Crédit : AFP)

Une croissance mondiale qui menace de dérailler, des inquiétudes sur la Chine, le pétrole au plus bas, la guerre en Syrie et la crise irano-saoudienne ont dominé le premier jour du forum de Davos mercredi, sur fond de nouvelle dégringolade des marchés.

Les flocons tombaient avec régularité sur le village huppé du canton des Grisons (Suisse) transformé en camp retranché, tandis que les décideurs réunis dans le palais des Congrès égrenaient les risques pesant sur le monde.

« Les prix (des matières premières) sont détruits » (un grand patron ayant requis l’anonymat), les nouveaux investissements pétroliers font face à « la baisse la plus forte de l’histoire » des prix de l’ « or noir »(Fatih Birol, patron de l’Agence Internationale de l’Énergie), « nous sommes dans un monde où nous ne sommes pas sûrs de la vraie valeur d’un actif » (Raghuram Rajan, gouverneur de la banque centrale indienne)… les messages avaient souvent la même tonalité, reflétant une certaine inquiétude.

Mardi, le FMI avait prévenu que la croissance économique mondiale menaçait de « dérailler ».

Depuis des semaines, les marchés financiers sont très volatils, reculent, et même plongent pour ce qui concerne le pétrole.

Ce même mercredi, ils ont dévissé et le fracas de leur chute a fait écho jusque dans la vallée du canton des Grisons.

Les Bourses européennes ont fini en fort recul et Wall Street plongeait en milieu de séance.

Le grand ajustement ?

« J’espère que tout ça n’est juste qu’un grand ajustement. Un ajustement rapide et brusque peut être moins difficile à supporter qu’une mort lente et douloureuse », a commenté de Davos Jamie Dimon, le patron de la première banque américaine, JP Morgan Chase.

Dans ce palais des congrès aux fenêtres rares se croisent, souvent sans se voir, des présidents comme le Rwandais Paul Kagame et des grands patrons comme Pol Polman d’Unilever, répondant en français aux questions d’un journaliste brésilien, tandis qu’à quelques pas de là, un robot sud-coréen montre comment il arrive à se saisir de planches et de parpaings.

A mesure que la nuit tombe, débutent les cocktails, réceptions et soirées organisées par les entreprises un peu partout dans la ville, encombrée d’innombrables berlines.

La directrice des Opérations de Facebook, Sheryl Sandberg (Crédit : CC BY-SA 2.0/Scanlan/Wikimedia Commons)
La directrice des Opérations de Facebook, Sheryl Sandberg (Crédit : CC BY-SA 2.0/Scanlan/Wikimedia Commons)

A deux pas du Palais des congrès, la numéro deux de Facebook Sheryl Sandberg présente quelques innovations de son groupe pendant un cocktail.

Mais malgré les robots, les innovations, et les débats sur la quatrième révolution industrielle en cours, le contexte général reste tendu.

« En 46 ans (depuis que le Forum économique mondial, ou WEF, existe) je ne me souviens pas avoir eu à faire face à autant de problèmes en même temps », a déclaré le patron du WEF, Klaus Schwab.

« Pour un patron, les principaux risques actuels sont la Chine, le pétrole et l’Arabie saoudite, les migrations en Europe et ailleurs, la politique américaine (il y aura un scrutin présidentiel en novembre aux Etats-Unis), le Brexit » (l’éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne), a déclaré Martin Sorrell, patron du géant publicitaire WPP, pour qui « la ‘nouvelle normalité’ est un monde à faible croissance ».

Concernant le ralentissement chinois, « je pense que l’ajustement qui est en train de se produire actuellement est dur, mais au bout du compte les choses vont évoluer dans la bonne direction », a estimé le patron du groupe bancaire UBS, Axel Weber.

Chaudron coréen, autoroute libyenne

Davos oblige, géopolitique et diplomatie sont aussi haut placées dans l’ordre du jour.

De la crise coréenne (« un chaudron bouillonnant » pour un ancien responsable de l’Otan, James Stavridis) à l’Etat islamique en passant par le cyberterrorisme, toute une série de sujets d’inquiétudes vont être évoqués cette semaine.

En Libye, pays divisé, déchiré par des violences, l’Etat islamique et d’autres groupes jihadistes peuvent avoir « une autoroute qui les conduirait jusqu’au Mali, à Boko Haram » (au Nigeria), a averti un participant à une session consacrée au monde arabe.

« Ce qui se passe au Yémen est une photocopie de ce qui s’est passé en Libye », où l’Etat s’est effacé au profit de factions, a mis en garde un autre participant, tandis que le ministre iranien Javad Zarif, dont le pays monte en puissance avec la fin des sanctions liées à son programme nucléaire, a jugé qu’il ne pouvait pas y avoir de solution militaire en Syrie.

Dans ce concert anxiogène, le pape François a lancé depuis le Vatican un appel aux puissants de Davos : « N’oubliez pas les pauvres ! ».

Jeudi, l’Europe sera au centre de l’attention, avec plusieurs intervenants de premier plan, comme les Premiers ministres français Manuel Valls, britannique David Cameron et grec Alexis Tsipras.

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