Israël en guerre - Jour 435

Rechercher

Nucléaire iranien : les négociations reprennent à Vienne

Il reste tout juste 70 jours aux négociateurs pour affiner les détails avant la date butoir du 30 juin

Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry (g), le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond (2ème g), le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (4g), le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (7e g), le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius (8g) et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi (9g) attendre avec les autres avant le début d'une réunion avec le P5 + 1, l'Union européenne et des responsables iraniens à Lausanne, Suisse, le 30 mars 2015 (Crédit : AFP / POOL / BRENDAN SMIALOWSKI)
Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry (g), le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond (2ème g), le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (4g), le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (7e g), le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius (8g) et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi (9g) attendre avec les autres avant le début d'une réunion avec le P5 + 1, l'Union européenne et des responsables iraniens à Lausanne, Suisse, le 30 mars 2015 (Crédit : AFP / POOL / BRENDAN SMIALOWSKI)

L’Iran et les grandes puissances reprennent mercredi à Vienne des négociations délicates en vue d’un accord définitif sur le nucléaire iranien, trois semaines après la conclusion d’un accord-cadre, le 2 avril à Lausanne (Suisse).

Après avoir difficilement tracé les grandes lignes d’un compromis destiné à clore un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans, il reste tout juste 70 jours aux négociateurs pour affiner les détails avant la date butoir du 30 juin.

La réunion de Vienne, premier round de négociations depuis celles de Lausanne, se tiendra au niveau des directeurs politiques. Elle doit durer au moins deux jours.

La négociatrice de l’Union européenne, Helga Schmid, s’entretiendra mercredi avec le ministre adjoint iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. Ils seront ultérieurement rejoints par les représentants des autres grandes puissances du groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).

Dans une tribune publiée dans le New York Times lundi, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a appelé toutes les parties à faire preuve de « leadership » et d’ « audace ». « Nous pouvons et devons mettre fin à cette crise montée de toutes pièces », a-t-il estimé.

Le président américain Barack Obama, qui doit encore convaincre l’opposition républicaine au Congrès, avait évoqué début avril la perspective d’un « accord historique ».

L’objectif pour les grandes puissances est d’obtenir une réduction draconienne des capacités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales qui brident l’économie du pays.

Encore du ‘chemin à parcourir’

Mais les questions les plus épineuses, dont le rythme de levée des sanctions et le mécanisme qui permettrait de les remettre en place en cas de non-respect de ses obligations par l’Iran, restent à résoudre.

Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a d’ailleurs prévenu dès le 9 avril que l’accord-cadre « ne garantit ni l’accord en lui-même, ni son contenu, ni même que les négociations iront jusqu’au bout ».

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a lui aussi reconnu n’avoir « pas d’illusion sur le fait qu’il reste encore du chemin à parcourir ».

Washington a publié des chiffres très précis sur la réduction des capacités nucléaires de Téhéran, soulignant que les stocks d’uranium enrichi de l’Iran seraient réduits de « 98 % » et que le nombre de ses centrifugeuses, qui permettent d’enrichir l’uranium, fondrait à « 6 104 », contre 19 000 actuellement. Mais l’Iran a simplement souligné que ses capacités seraient « limitées ».

Le champ exact des inspections approfondies que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sera amenée à effectuer doit également être précisé.

Mais la principale pierre d’achoppement porte sur le calendrier de la levée des sanctions économiques de l’Union européenne et des Etats-Unis infligées à Téhéran. Le président iranien Hassan Rouhani a insisté sur le fait que celles-ci devraient être levées « au premier jour de l’application de l’accord ».

Pour les Occidentaux toutefois, une telle levée ne pourra intervenir avant que l’AIEA ait attesté que l’Iran a effectivement commencé à réduire ses capacités nucléaires, par exemple en démontant des machines, une procédure de vérification qui, selon M. Kerry, nécessitera « probablement de six mois à un an ».

Soupçonné par les grandes puissances de chercher à se doter de l’arme atomique, l’Iran a toujours réfuté ces allégations, tout en insistant sur son droit à exploiter une filière nucléaire civile complète.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.