Otages, cessez-le-feu : La réunion de Paris « constructive », selon Israël
L'objectif de ces réunions qui ont commencé samedi était de progresser vers un accord comprenant une pause dans les combats et la libération des otages israéliens
La réunion dimanche à Paris entre des responsables américains, égyptiens, qataris et israéliens sur un cessez-le-feu à Gaza a été « constructive », a indiqué le bureau du Premier ministre israélien, relevant qu’il restait « toujours des différends » entre les parties.
Les chefs du Mossad (services de renseignement extérieurs israéliens) et Shin Bet (services de renseignement intérieurs) étaient présents, selon le communiqué. Les protagonistes « continueront à discuter cette semaine dans d’autres réunions », a ajouté le texte, sans préciser le jour exact ni le lieu. Étaient aussi autour de la table le directeur de la CIA William Burns, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani et une haute personnalité égyptienne.
L’objectif de ces réunions qui ont commencé samedi, était de progresser vers un accord comprenant une trêve dans les combats et la libération des otages israéliens, selon des sources proches des participants.
Le gouvernement israélien est sous pression de son opinion publique pour ramener les otages toujours détenus, alors que les opérations militaires se poursuivent jour et nuit dans le sud de la bande de Gaza.
Le président américain Joe Biden avait discuté en fin de semaine avec l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, des « derniers événements en Israël et à Gaza, y compris des efforts de libération des otages enlevés par le Hamas », avait annoncé vendredi la Maison Blanche, tout en assurant qu’aucune annonce « imminente » n’était à prévoir.
Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu répète pour sa part qu’aucune autre solution n’est possible que « d’anéantir » le groupe terroriste palestinien du Hamas et de l’empêcher de jamais reproduire les attaques du 7 octobre.
À propos des pistes en discussion à Paris, le New York Times a évoqué une première trêve de 30 jours devant permettre la libération des femmes, des otages les plus âgés et des blessés. Pendant cette période, selon le journal américain, les parties négocieraient les détails d’une seconde phase devant durer également 30 jours et permettre la libération des hommes et des soldats. L’accord comprendrait là encore la libération de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.