Polémique sur une journaliste algérienne suite à son interview avec Netanyahu
Fadila Souissi fait l’objet d’une polémique dans son pays d’origine après avoir échangé avec le Premier ministre, dont la nation est considérée comme ennemie

Ce lundi, quatre jours après l’annonce de l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accordé une interview inédite par visioconférence à la chaîne Sky News Arabia, basée à Abou Dhabi.
Fadila Souissi, la journaliste algérienne qui l’a interrogé, fait depuis l’objet d’une polémique dans son pays d’origine.
Selon le site ObservAlgerie, de « nombreux » Algériens ont ainsi dénoncé le geste de leur compatriote qui a accepté de « parler » avec le Premier ministre d’Israël, « jubilant » au sujet de l’accord diplomatique entre les deux pays.
L’Algérie ne reconnait pas l’existence d’Israël et plusieurs internautes lui ont ainsi expliqué que « l’Algérie est un pays hostile à toute possibilité d’établissement de relations diplomatiques avec Israël » et que, selon la loi algérienne, « il est strictement interdit de voyager, de faire des échanges politiques, commerciaux, culturels et, bien sûr, médiatiques avec Israël ».
Plusieurs pays arabes, ainsi que l’Iran, ont dénoncé l’accord historique, conclu par l’entremise de l’administration Trump. D’autres, notamment Oman et Bahreïn, l’ont félicité et pourraient prochainement signer un accord similaire avec Israël.
Durant son interview avec Sky News Arabia, le Premier ministre israélien a exprimé sa confiance en l’idée que d’autres Etats arabes suivraient.