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Poutine et Khamenei, alliés du régime syrien, se retrouvent à Téhéran

La Russie mène depuis le 30 septembre une campagne aérienne contre les groupes rebelles en Syrie

Le président russe Vladimir Poutine et le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Khamenei, les deux grands alliés du régime syrien, se sont retrouvés lundi à Téhéran, notamment pour réaffirmer leur soutien au président Bachar al-Assad.

Pour sa première visite en Iran depuis huit ans, Vladimir Poutine, s’est directement rendu dès son arrivée à la résidence du guide pour un entretien portant notamment sur la crise syrienne.

L’ayatollah Khamenei est la plus haute autorité politique et religieuse d’Iran, mais également chef suprême des armées. Les deux dirigeants ne s’étaient pas revus depuis 2007.

La Russie et l’Iran ont permis à l’armée du président Assad de reprendre du terrain face aux groupes rebelles armés.

La Russie mène depuis le 30 septembre une campagne aérienne contre les groupes rebelles et a intensifié récemment ses bombardements contre des positions de l’organisation djihadiste armée de l’Etat islamique (EI).

L’Iran apporte pour sa part au régime Assad une assistance militaire, notamment par l’envoi de « conseillers » et de « volontaires » sur le terrain dont une cinquantaine sont morts depuis plus d’un mois. Le conflit en Syrie a fait depuis 2011 quelque 250 000 morts.

En dépit de divergences avec les pays occidentaux sur le rôle du président Assad, Moscou souhaite constituer une coalition internationale qui les intégrerait avec l’Iran, la Jordanie et d’autres pays de la région, afin de lutter contre l’EI.

Mais, a affirmé Ali Khamenei, « c’est une erreur de faire confiance à la coopération et à l’aide des Etats-Unis et de l’Occident dans la lutte contre les groupes terroristes comme l’EI et Boko Haram », groupe djihadiste actif en Afrique de l’Ouest ayant fait allégeance à l’EI.

« Selon des informations précises, les Américains et certains pays réactionnaires de la région aident directement l’EI en Irak et ont un rôle néfaste », a-t-il ajouté.

L’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite sont les deux principales puissances rivales de la région. Elles s’opposent ouvertement à propos des conflits en Syrie, en Irak et au Yémen, et des tensions à Bahreïn et au Liban.

L’EI, qui occupe de vastes territoires en Syrie et en Irak voisin, a également revendiqué de nombreux attentats meurtriers à l’étranger, dont ceux de Paris le 13 novembre (130 morts) et celui contre un avion russe qui s’est écrasé dans le Sinaï égyptien le 31 octobre (224 morts).

Relations étroites

Après son entretien avec le guide suprême, Poutine devait participer au sommet des pays exportateurs de gaz auquel ont assisté huit autres présidents et chefs de gouvernement.

Parmi eux figurent les président Nicolas Maduro (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Muhammadu Buhari (Nigeria) et Teodoro Obiang Nguema (Guinée-équatoriale). Le guide a reçu lundi matin MM. Maduro, Buhari et Nguema.

La Russie – alors Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) – a été l’un des premiers pays à reconnaître la République islamique d’Iran en 1979. Mais Moscou a ensuite apporté son soutien à l’Irak de Saddam Hussein dans sa guerre contre l’Iran entre 1980 et 1988.

Les deux pays ont depuis resserré leurs liens avec notamment une importante coopération économique et militaire, comme en témoigne le récent contrat sur la livraison d’ici la fin de l’année par la Russie à l’Iran de systèmes de missiles de défense antiaérienne S-300.

Avant sa venue à Téhéran, Poutine a également levé l’interdiction de vente et de livraison de matériel technologique lié au nucléaire, notamment pour les sites nucléaires iraniens de Fordo et d’Arak, conformément à l’accord nucléaire de juillet entre l’Iran et les grandes puissances, dont la Russie.

L’Iran et la Russie ont en commun d’être parmi les principaux producteurs de gaz au monde, dont ils veulent relancer la consommation, assurer des prix justes et la transparence du marché.

Ces thèmes sont au centre du sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG, douze pays membres).

Ces douze membres produisent 42 % du gaz au monde, possèdent 70 % des réserves mondiales, 40 % des gazoducs et assurent le commerce de 65 % du Gaz naturel liquéfié.

Après avoir participé au sommet du FPEG, le président Poutine, qui est accompagné de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, devait s’entretenir avec son homologue iranien Hassan Rouhani.

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