Premier vote franchi pour le financement des déplacés et des réservistes
Les parlementaires ont voté en faveur d'une loi allouant des milliards de shekels pour aider à financer les civils évacués et les réservistes jusqu'à fin 2024
Les députés ont voté lundi la première lecture d’un projet de loi allouant des milliards de shekels pour aider à financer les civils évacués et les réservistes jusqu’à la fin de l’année, compte tenu de la guerre, menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas et qui est entrée dans son douzième mois.
L’amendement au projet de loi sur la réduction du déficit et la limitation des dépenses budgétaires permettra au gouvernement d’augmenter le budget 2024 – qui a déjà été modifié en mars – de près de 3,4 milliards de shekels.
Cette décision a suscité d’importantes réactions de la part de fonctionnaires du ministère des Finances ainsi que de membres de l’opposition, qui ont affirmé que l’augmentation du budget ferait exploser l’objectif de déficit, malgré les protestations du ministre des Finances, Bezalel Smotrich.
« Cette loi est la première partie de deux lois qui constituent un supplément budgétaire destiné à étendre le financement des évacués principalement dans le nord », a souligné Smotrich, attribuant la nécessité d’un financement supplémentaire à la durée de la guerre.
« Nous avions estimé que les résidents seraient en mesure de retourner dans le nord et le sud d’ici juillet, et malheureusement cela ne s’est pas produit », a-t-il déploré, ajoutant qu’il estime qu’Israël sera toujours en mesure d’atteindre son objectif de déficit de 6,6 % d’ici la fin de l’année.
Les membres du parti d’extrême droite Otzma Yehudit et du parti ultra-orthodoxe Yahadout HaTorah ont voté en faveur du projet de loi alors qu’ils avaient initialement exprimé leur opposition en affirmant que leurs propres intérêts budgétaires n’avaient pas été pris en compte.
Près de 70 000 habitants du nord sont toujours déplacés depuis le début des hostilités avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.