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Les victimes du 7 octobre

Ron Yehudaï, 24 ans : Ce passionné de football a « tatoué sa vie sur son corps »

Assassiné par les terroristes du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023

Ron Yehudaï, assassiné par les terroristes du Hamas lors du Festival Supernova le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Ron Yehudaï, assassiné par les terroristes du Hamas lors du Festival Supernova le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Ron Yehudaï, 24 ans, originaire de Yehud, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du festival de musique Supernova le 7 octobre 2023.

Il était venu à la rave-party accompagné d’un grand groupe d’amis. Lorsque l’attaque a commencé, il s’est caché dans une grande benne à ordures située sur le site du festival. Là, lui et un groupe d’autres personnes se sont couverts de sacs poubelles dans l’espoir de ne pas être repérés.

L’un de ses amis se trouvait avec lui dans la benne, mais à 10h15, il a décidé de s’enfuir et de se cacher sous une caravane voisine. Ron a tenu sa famille au courant, leur envoyant un dernier SMS à 11h39, dans lequel il a écrit : « Ça va aller, je vous aime. »

À 11h47, des terroristes du Hamas ont découvert les personnes cachées dans la benne et ont ouvert le feu. Ron et huit autres personnes ont été assassinées sur place : Ilkin Nazarov, Inbar Shem Tov, Yitfah Twig, Hadar Prince, Amit Levy, David Newman, Maya Bitton et Eliran Mizrahi.

Une semaine plus tard, la famille de Ron a été informée que son corps avait été identifié. Il a été enterré à Yehud le 16 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Yoram et Sigal, ainsi que ses frères et sœurs, Adi et Noam.

Ron, grand amateur de football, a joué jusqu’à l’âge de 18 ans, date à laquelle il a posé ses crampons pour s’engager dans l’armée, où il a servi comme chauffeur dans une unité de combat. Il a été démobilisé à l’époque du COVID et avait reporté son voyage post-armée jusqu’à la reprise des vols.

Il était un fervent supporter de l’équipe Beitar Jerusalem, assistant à ses matchs à travers le pays et le monde, et interrompant même son grand voyage en Amérique du Sud pour assister à leur match à Thessalonique en août 2023.

Ron aimait aussi les tatouages et enrichissait constamment sa collection. Il rêvait de devenir un jour tatoueur lui-même. Il envisageait également de devenir DJ de musique trance et éventuellement de poursuivre une carrière d’entraîneur de football.

Sa sœur, Noam, a raconté à Maariv « qu’il est difficile de résumer Ron en quelques mots parce qu’il incarnait à lui seul tout un monde enchanteur. Dès sa naissance, il a compris que la vie se vivait au jour le jour et qu’il n’était pas nécessaire d’attendre un moment précis pour faire quelque chose ou vivre une expérience ».

« Ron n’était pas un homme qui réfléchissait trop ou qui hésitait, il faisait tout simplement ce qu’il voulait, qu’il s’agisse de petites ou de grandes décisions dans sa vie. »

Noam a déclaré que la fratrie ne se disputait jamais, « pas même une fois… ».

« Il ne laissait pas de place aux disputes, et c’était pareil avec ses amis. C’était aussi sa devise de vie. Il veillait à tatouer sa vie sur son corps… et à ne faire que du bien à tous ceux qui l’entouraient. »

Elle a ajouté que Ron avait un lien particulier avec les couleurs. « Il était magique et il aimait les couleurs et répandre de bonnes choses avec son sourire. Partout où il allait, il achetait un genre de bracelet aux couleurs qu’il aimait, souvent jaune et noir parce qu’il était un fan du Beitar Jerusalem. Il avait aussi un collier attrape-rêves et des bracelets de toutes sortes qu’il permutait en fonction de l’événement. »

Sa mère, Sigal, a écrit sur Facebook en juillet 2024 pour commémorer le moment où, un an plus tôt, il était rentré après avoir passé plusieurs mois à l’étranger.

« Tu as couru vers moi et tu m’as dit : ‘Maman, je suis de retour, je suis à la maison.’ L’excitation était à son comble. Je t’avais préparé ce que tu avais demandé – des légumes farcis et des truffes au chocolat… Et, tu m’as dit ‘Maman, ta nourriture m’a manqué’. »

Sigal a dit « refuser de croire que c’est fini, que c’est réel ».

« Cela n’a pas de sens de ne plus entendre ton rire si unique. Cela n’a pas de sens que tu n’entres plus dans la maison et que tu ne dises plus ‘Maman, qu’est-ce qu’il y a à grignoter’. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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