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Salaires: À la veille de la rentrée, les enseignants menacent toujours de faire grève

Le ministre de l'Éducation, Yoav Kisch, va rencontrer le président de l'Association des enseignants du secondaire, Ran Erez, pour une réunion "décisive"

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à droite, et le ministre de l'Éducation Yoav Kisch lors d'une conférence de presse au bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 30 avril 2023. (Crédit : Alex Kolomoisky/POOL)
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à droite, et le ministre de l'Éducation Yoav Kisch lors d'une conférence de presse au bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 30 avril 2023. (Crédit : Alex Kolomoisky/POOL)

À la veille de la rentrée scolaire, les enseignants du secondaire menaçaient encore jeudi de ne pas se présenter au travail, les négociations entre le ministère des Finances et l’Association des enseignants du secondaire n’ayant pas encore abouti à un accord sur les augmentations de salaire.

Le ministre de l’Éducation, Yoav Kisch, a déclaré que les discussions de la nuit – les dernières d’une série de séances de négociations intensives cette semaine – s’étaient terminées sans avancée concernant une nouvelle convention collective sur les salaires pour remplacer une convention expirée en février 2022.

Kisch a déclaré qu’il s’entretiendrait jeudi matin avec le président de l’Association des enseignants du secondaire, Ran Erez, pour une réunion qu’il a qualifiée de « décisive ».

Les enseignants israéliens se plaignent depuis longtemps des bas salaires, en particulier pour les nouveaux enseignants, et de conditions difficiles telles que le manque de jours de vacances, les classes surchargées dans un contexte de pénurie de personnel éducatif, l’absence de rémunération pour les nombreux travaux préparatoires, entre autres, effectués à domicile, et l’absence d’avantages financiers et d’augmentations de salaire en fonction de la qualité de l’enseignement dispensé.

Il existe des divergences importantes entre les deux parties, principalement en ce qui concerne le montant de l’augmentation générale accordée aux professeurs de l’enseignement secondaire. Alors que l’association demande que le salaire mensuel de chaque enseignant soit augmenté de 2 000 shekels – par rapport à sa demande initiale de 3 000 shekels – le Trésor n’est disposé à l’augmenter que de 1 100 shekels.

Ces derniers jours, selon le quotidien Haaretz, le gouvernement a proposé une augmentation inférieure à celle demandée par l’association, ainsi qu’une réduction de leurs heures de travail hebdomadaires. L’offre ajouterait également une heure supplémentaire par semaine d’enseignement en classe – ce qui permettrait d’atténuer quelque peu la pénurie de main-d’œuvre – au détriment d’une heure actuellement consacrée à l’enseignement en petits groupes pour les élèves qui ont besoin d’une aide supplémentaire.

Le chef de l’Association des enseignants du secondaire, Ran Erez, s’exprimant lors d’une conférence sur l’éducation organisée par le journal d’affaires The Marker, à Kiryat Ono, le 24 août 2022. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Selon l’article, le ministère des Finances cherche à obtenir une convention collective valable pour six ans – à partir de la date d’expiration de la convention précédente, il y a 18 mois – ce qui garantirait une période prolongée sans menace de grève.

L’Association des enseignants n’est disposée à signer qu’un accord de 3,5 ans – ce qui signifierait que les négociations reprendraient dans quelques années – en invoquant l’économie « instable » du pays.

« Garanti à 100 % : il y aura une grève le 1er septembre. Nous sommes déterminés à ne pas démarrer l’année scolaire et nous nous préparons à une longue grève », a déclaré le président de l’association, Erez, à la Treizième chaîne le week-end dernier.

Erez a déclaré que le système éducatif israélien était « détruit et se détériorait ».

Selon lui, 20 % des postes d’enseignants ne sont pas pourvus, tandis que « beaucoup d’autres enseignent des matières qu’ils ne sont pas autorisés à enseigner, [et] les élèves sont entassés dans les salles de classe pour pallier le manque d’enseignants ».

« Le système scolaire devrait inquiéter chaque citoyen et chaque parent. Nous sommes la solution, pas le problème », a déclaré Erez.

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