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Les victimes du 7 octobre

Sergent-chef Adi Tzur, 20 ans : Soldat et « héros » au caractère discret et affirmé

Tué le 7 octobre lors de combats contre le Hamas près du kibboutz Kissufim

Le sergent-chef Adi Tzur. (Crédit : Tsahal)
Le sergent-chef Adi Tzur. (Crédit : Tsahal)

Le sergent-chef Adi Tzur, 20 ans, un soldat de Golani originaire de Jérusalem, a été tué le 7 octobre en combattant les terroristes du Hamas au kibboutz Kissufim.

Ses proches ont raconté que, dès qu’il a appris que des terroristes avaient envahi le pays tôt ce matin-là, il s’est dirigé avec d’autres soldats vers Kissufim et a combattu plusieurs cellules de terroristes sous un feu nourri. Grâce à leurs efforts, d’autres soldats de Tsahal ont pu se préparer à l’attaque et se joindre aux combats pour sauver le kibboutz, mais Tzur a été mortellement blessé au cours des combats.

Il a été enterré le 11 octobre sur le mont Herzl à Jérusalem. Il laisse derrière lui ses parents, Sigal et Meir, ses frères aînés Roy et Amit, ainsi que sa petite amie Inbal Haliva.

Sa mère, Sigal, a partagé sur Facebook l’éloge funèbre qu’elle a lu sur sa tombe. « Aujourd’hui, comme toujours dans ta vie, je t’accompagne, mais cette fois pour ton dernier voyage. Mon cœur se serre encore et encore, la douleur ne diminue pas et respirer est devenu laborieux. »

« Il était important pour moi que tu entreprennes ton dernier voyage depuis la maison que tu aimais tant, depuis ces rues où tu as marché toute ta vie jusqu’à l’école maternelle, l’école primaire, au football, chez tes amis. » Elle a ajouté qu’il était un beau bébé, « facile et calme, qui a pris son temps pour grandir… Ces dernières années, tu as atteint la perfection, mon petit garçon est devenu un jeune homme, avec une force intérieure et une intelligence à toute épreuve, qui nous acceptait, nous enveloppait… »

« Depuis tout petit, tu savais toujours ce que tu voulais, et ce que tu ne voulais pas », se souvient-elle. « J’ai été émerveillée par cette confiance en toi discrète. Tu as toujours su ce que tu voulais, où tu voulais être, et ce qui ne te convenait pas… Tu étais d’une grande modestie, tu respectais les autres, tu étais plein de compassion et généreux », a-t-elle ajouté. « Tu as toujours été plus un enfant qui agit qu’un enfant qui parle. »

Adi était un grand fan du Real Madrid, et le gardien de but Thibaut Courtois a envoyé une vidéo à sa famille pour lui dire qu’il était « un vrai héros » et lui faire part de son soutien.

Le jour de ce qui aurait été son 21e anniversaire, Sigal et son frère Amit sont passés aux informations de la Treizième chaîne pour parler de lui.

Marquer son anniversaire sans lui « est une joie mêlée d’une profonde tristesse qui ne peut même pas être expliquée », a confié Amit. « Je n’ai jamais douté que, dans une telle situation, il serait le premier à se présenter [le 7 octobre], mais ils étaient en infériorité numérique, avec plusieurs blessés, sous des tirs nourris, sans vraiment savoir ce qui se passait. »

Amit raconte qu’après sa mort, ils ont entendu tant d’histoires racontées par des amis qu’ils ne connaissaient même pas, « qui nous ont dit ‘il était comme un grand frère pour moi’, c’était incroyable. Cet enfant n’a jamais cessé de nous étonner, du jour où il a commencé à marcher jusqu’à son dernier jour ».

« Il avait une grande âme, et énormément de compassion dans son cœur envers les gens, les animaux, il faisait du bénévolat auprès d’associations caritatives pour les animaux, il a adopté un chien qui avait été maltraité », a raconté Sigal à la chaîne de télévision, notant qu’après sa mort, ils ont trouvé de nombreuses photos sur son téléphone où on le voit soigner et aider des chiens errants. « Le sentiment de perte que nous éprouvons est énorme. »

À ses funérailles, sa petite amie Inbal a évoqué le moment où ils se sont quittés avant les attaques, samedi où elle s’est réveillée tôt. « Je t’ai serré dans mes bras et embrassé, et je t’ai dit : ‘Au revoir.’ Et tu m’as murmuré : ‘Ne pars pas.’ Je me suis dit que tu rêvais peut-être, ou que tu avais une soudaine bouffée d’amour, alors je t’ai encore donné quelques baisers et je suis partie… Ce n’est que maintenant que je comprends enfin pourquoi tu as dit ça, mais c’est trop tard. »

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