Israël en guerre - Jour 672

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Les victimes du 7 octobre

Sgt. 1ère classe Orel Alon, 23 ans : ce jeune policier a servi son pays « avec fierté »

Tué par des terroristes palestiniens du Hamas, alors qu'il luttait contre l'assaut du kibboutz Beeri, le 7 octobre 2023

Sergent de première classe Orel Alon, tué par des terroristes palestiniens du Hamas alors qu'il luttait contre l'assaut du kibboutz Beeri le 7 octobre 2023. (Crédit : Police israélienne)
Sergent de première classe Orel Alon, tué par des terroristes palestiniens du Hamas alors qu'il luttait contre l'assaut du kibboutz Beeri le 7 octobre 2023. (Crédit : Police israélienne)

Le sergent de première classe Shalom Orel Alon, 23 ans, officier de l’unité de coordination des opérations de répression de la police israélienne, originaire de Kiryat Ata, a été tué le 7 octobre 2023 lors de la lutte contre l’invasion du kibboutz Beeri par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Orel était rentré chez lui tôt ce matin-là après avoir participé à une opération de police à Jérusalem, mais dès le début de l’assaut, il s’est dépêché de rejoindre ses camarades sur le champ de bataille. Il est arrivé le premier à Sderot. Ils ont alors engagé des échanges de tirs avec plusieurs terroristes armés du Hamas.

Orel s’est ensuite dirigé vers le kibboutz Beeri, durement touché. Il y est entré avec sept autres policiers et un civil, à bord de deux jeeps blindées.

Ces derniers ont été pris en embuscade, presque immédiatement, par des terroristes armés du Hamas. Sept des huit policiers ont été tués après que leurs véhicules ont été touchés par des tirs de RPG (lance-roquettes individuels), puis par des tirs d’armes à feu.

Orel a été tué aux côtés du commissaire en chef Avi Amar, du commissaire Dan Ganot, du commissaire Vadim Blih, du sergent de première classe Mulugeta Gadif, du sergent-major Boris Danilov, du sergent de première classe Dor Mangadi, du sergent-chef Eliran Abergel et du civil Ziv Shopen.

Orel a été enterré à Kiryat Ata le 12 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Tali et Eli, et ses quatre sœurs, Koral, Noya, Mori et Esther.

Né et ayant grandi à Kiryat Ata, il a fréquenté les écoles locales et était un bon élève, selon l’éloge funèbre de la police. Grand amateur de football, Orel soutenait l’équipe du Maccabi Haïfa et jouait également dans un club local.

Il aimait beaucoup le musicien israélien Ravid Plotnik, à tel point qu’il s’était fait tatouer certaines de ses paroles sur le corps, notamment : « Marcher avec une foi aveugle et créer une nouvelle réalité ».

Après le lycée, Orel s’est enrôlé dans l’armée israélienne et a servi dans le bataillon Shaked de la Brigade Givati. Il a participé à de nombreuses opérations en Cisjordanie. Il s’est même cassé le bras lors de l’une d’entre elles.

Orel avait décidé de poursuivre une carrière dans la sécurité et de rejoindre la police, avec pour objectif son unité antiterroriste, Yamam. Estimant qu’il ne serait pas accepté à un si jeune âge, il a fait ses premières armes au sein de l’unité de coordination des opérations de maintien de l’ordre, en mars 2023, six mois avant d’être tué.

Sa petite amie, Noa, a écrit sur une page commémorative qu’ils « étaient si proches, même dans nos pensées. Nous faisions les mêmes rêves la nuit, nous aspirions aux mêmes choses, nous étions différents mais si semblables, des âmes sœurs ».

Noa a ajouté que l’expression « ange gardien » avait pris un nouveau sens pendant leur relation.

« Nous avons sans aucun doute eu la chance de nous avoir l’un l’autre, de nous aimer et d’être aimés, d’un amour pur et inconditionnel », a-t-elle expliqué.

« Nous avons réussi à faire et à vivre en un an et demi ce que des couples ne parviennent pas à faire en dix ans […] Tu seras toujours un héros parce que tu étais déjà un héros, mon héros. »

Sa mère, Tali, a raconté à un site d’information local que dès la naissance d’Orel, « j’ai senti qu’une partie de mon cœur avait été arrachée puis rattachée à lui. Nous avions un lien incroyable et un immense amour l’un pour l’autre ».

Tali a ajouté qu’elle avait toujours pensé qu’elle perdrait un jour son fils, allant même jusqu’à suivre une thérapie pour gérer ses peurs. Une fois démobilisé, elle avait été soulagée, mais avait tenté de le dissuader de rejoindre les forces de police, a-t-elle expliqué.

« Nous avions une connexion inexplicable, nous communiquions avec nos yeux », a-t-elle poursuivi.

« Je pense que la peur de le perdre venait du fait qu’il était si spécial et si proche de moi […] Je pense que c’est peut-être parce que je l’ai eu pendant si peu de temps que notre connexion était si unique, afin qu’il puisse tirer le meilleur de moi. »

« Orel aimait ce pays et s’est battu pour lui avec fierté. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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