Sgt. Maj. Boris Danilov, 34 ans : ce père de 2 enfants était le « cœur » de sa famille
Tué en combattant l'invasion menée par le Hamas contre le kibboutz Beeri, le 7 octobre 2023

Le sergent-major Boris Danilov, 34 ans, officier de police de l’unité de coordination des opérations de maintien de l’ordre, originaire de Hadera, a été tué le 7 octobre 2023 en luttant contre l’invasion du kibboutz Beeri par le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Au début de cet assaut, Boris a été envoyé avec ses camarades vers Beeri, l’un des kibboutzim les plus touchés, près de la frontière avec Gaza. Il est entré dans le kibboutz avec huit autres policiers et un civil, à bord de deux jeeps.
Ils ont été pris en embuscade presque immédiatement par des terroristes du Hamas, et tous les dix ont été tués après que des tirs de RPG (lance-roquettes individuels) puis des coups de feu ont atteint leurs véhicules. Il a été tué aux côtés de son commandant, le surintendant Dan Ganot, et de sept autres policiers, dont le sergent de première classe Mulugeta Gadif, le sergent de première classe Dor Mangadi et le surintendant Vadim Blih, le surintendant en chef Martin Kyzmickas, entre autres.
Boris a été tué le lendemain de son 34ᵉ anniversaire.
Il a été enterré à Hadera le 16 octobre. Il laisse derrière lui son épouse Sara, leurs deux enfants Ariel et Itamar, sa mère Bella et sa sœur Marina et son frère Ovadia.
Né en Russie, il a déménagé en Israël avec sa famille en 1994, alors qu’il était encore enfant. Il a grandi à Hadera, où il a fréquenté les écoles locales.
Après l’obtention de son baccalauréat, Boris s’est enrôlé dans l’armée israélienne et a servi dans la police des frontières. Une fois démobilisé, Boris a rejoint la police israélienne en 2011, où il a travaillé au sein de l’unité de coordination des opérations de maintien de l’ordre. En 2016, il a reçu une distinction de la police pour ses actions lors d’opérations à Jérusalem.
Pendant son service, il a également obtenu une licence en études de sécurité et une maîtrise en études judaïques à l’Université de Haïfa. Il veillait à rester en forme et s’entraînait régulièrement. C’était un père de famille dévoué.
Son frère, Ovadia, a écrit : « Mon frère Boris était bien plus qu’un frère pour moi, il était un modèle, une figure qui a influencé chacune de mes décisions. »
« Boris était un homme incroyable, fort, intelligent, humble et un exemple pour tous ceux qui l’entouraient », a ajouté Ovadia.
« Tout ce que je fais aujourd’hui, chaque chemin que je choisis, je le fais en m’inspirant de lui. »
Son épouse, Sara, a écrit sur Facebook que Boris « avait touché tant de gens ».
« Tu étais un homme si spécial et humble […] Tu as accompli tout ce qui était possible ! Tu as réussi dans tout ce que tu as touché, tu étais invincible en tout. »
« Tu étais un grand homme, à l’intérieur comme à l’extérieur. Dur au premier abord, mais tu avais le cœur le plus pur, débordant de générosité et toujours prêt à aider les autres », a-t-elle ajouté.
« Tu étais admiré et aimé en tant que guerrier, mari, ami, frère et fils. »
Sara a écrit sur leurs cinq années passées ensemble : « Dès que je t’ai vu, j’ai su que tu étais à moi. Nous avons réussi à faire tant de choses ensemble, tu nous as toujours protégés, les enfants et moi, de tout ce qui pouvait nous arriver de mal… Tu étais le cœur battant de notre foyer, nous étions tout pour toi, tu t’assurais toujours que nous allions bien et que nous ne manquions de rien. »
« Merci pour ces deux cadeaux, ma force dans la vie, Ariel et Itamar qui m’accompagnent dans ce périple. Je t’aime et tu me manques à chaque seconde. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.