Shimon Hayat, 29 ans : son fils de 5 ans porte son parfum pour être plus près de lui
Il a été assassiné par des terroristes du Hamas au festival de musique Supernova le 7 octobre
Shimon « Shimi » Hayat, 29 ans et originaire d’Ofakim, a été assassiné par des terroristes du Hamas au festival de musique Supernova le 7 octobre.
Venu à la rave avec deux amis, il était arrivé tard dans la nuit après avoir pris un repas de fête avec ses proches.
Shimi a été inhumé à Ashkelon le 8 octobre. Il laisse dans la peine son fils, Rani, 5 ans, ses parents Smadar et Amram ainsi que ses trois frères et sœurs aînés, Shlomo, Shlomit et Racheli.
Selon la notice nécrologique publiée sur le site Internet de la ville d’Ofakim, Shimi avait joué au football dans les équipes Maccabi Beer Sheva et Hapoel Merhavim avant de s’acheter une moto qu’il adorait conduire.
Il était allé au lycée de Kiryat Gat, en tant qu’interne, et avait trouvé un travail dans un atelier de mécanique d’Ofakim.
La mère de son fils, Kesem, a écrit sur Facebook : « La maison est bien vide et silencieuse sans toi. Tu es parti en emportant la moitié de mon âme ». Ses filles aînées, a-t-elle écrit, « disent que tu leur manques. Elles sont tristes et ne cessent de penser à toi, ta générosité, à tout ce que tu as fait pour elles. Et Rani, ton Rani est tellement mûr : il a accepté la nouvelle comme un vrai petit homme ! »
« Il sait que son père est aux cieux et qu’il veille sur lui. Tous les matins, il se brosse les dents avec ta brosse à dents et met ton parfum », a-t-elle écrit. « Je ferai en sorte qu’il n’oublie jamais quel père tu as été pour lui et qu’il était tout pour toi. »
Sa sœur, Racheli, s’est rappelée ce dernier repas de fête, ensemble, la nuit précédant sa mort et son anniversaire, une semaine plus tôt : « Je n’oublierai jamais ces moments avec les enfants : tu jouais avec eux sans jamais te lasser, les mots me manquent pour dire toute l’importance que tu leur accordais, tu étais une belle âme … Tu nous as été enlevé cruellement et trop tôt, toi qui étais la joie de vivre incarnée et qui aimais tellement dire des bêtises. On dit souvent que Dieu reprend les meilleurs d’entre nous, et personne ne t’égalait en la matière. »
La sœur de Shimi, Shlomit, a écrit sur Facebook : « Tout ce qui me reste, c’est la douleur et la nostalgie. Les enfants n’arrêtent pas de parler de toi, c’est très dur, très dur de ne plus t’entendre, de ne plus te voir, mais je sais que tu es dans un bel endroit, que tu te reposes et que tu veilles sur nous. »
« Maintenant, qui va me dire : ‘Ma sœur, ça va aller’ ? Qui va me dire : ‘Amène les enfants, je veux les voir’ ? Tu laisses un énorme vide dans mon cœur, qui jamais ne sera comblé. »