Sirènes d’alerte en Israël après 2 tirs de Gaza et un du Yémen
Ces attaques n'ont fait aucun blessé ; Israel Katz avertit les Houthis que le Yémen sera traité comme Téhéran" ; Mike Huckabee : "Les B2 devraient peut-être se rendre au Yémen !"

L’armée de l’air israélienne a intercepté mardi soir trois missiles lancés depuis le Yémen et Gaza, après que des sirènes d’alerte ont poussé la population à se mettre à l’abri à travers tout le pays.
Les sirènes ont retenti dans plusieurs régions, notamment dans la majeure partie de Jérusalem, à l’aéroport Ben Gurion, à Modiin, à Rishon Lezion et dans certaines implantations de Cisjordanie, alors que le groupe terroriste des Houthis du Yémen avait tiré un seul missile balistique. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé.
Les Houthis ont revendiqué l’attaque, affirmant qu’elle visait l’aéroport.
Peu avant, des sirènes d’alerte avaient également retenti dans la zone périphérique de Gaza après le tir de deux roquettes depuis le sud de l’enclave. Tsahal a déclaré que ces roquettes avaient également été interceptées et n’avaient fait aucun blessé. Les tirs de roquettes depuis Gaza sont devenus rares après vingt mois de combats entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Les Houthis, dont le slogan est « la mort de l’Amérique, la mort d’Israël [et] la malédiction sur les Juifs », attaquent Israël et le trafic maritime depuis novembre 2023, soit un mois après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.
Depuis le 18 mars, date à laquelle l’armée israélienne a repris son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis au Yémen ont lancé plus de 50 missiles balistiques et au moins treize drones contre Israël. Plusieurs missiles ont manqué leur cible.

Samedi dernier, les Houthis ont tiré un missile sur Israël, quelques jours seulement après la conclusion d’un cessez-le-feu entre la République islamique et l’État juif après douze jours de guerre. Suite à ces tirs, le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a lancé un avertissement au groupe terroriste yéménite.
« Le Yémen sera traité comme Téhéran l’a été. Après avoir frappé la tête du serpent à Téhéran, nous frapperons également les Houthis au Yémen », a-t-il déclaré, ajoutant : « Quiconque lève la main contre Israël verra cette main coupée. »
L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a écrit sur le réseau social X : « Ces bombardiers B2 devraient peut-être se rendre au Yémen ! ». Les États-Unis ont utilisé ces bombardiers furtifs pour mener des frappes contre plusieurs cibles nucléaires en Iran au début de la semaine dernière.
Huckabee a assuré par le passé qu’il ne cherchait pas à définir la politique de l’administration Trump, mais plutôt à mettre en œuvre les décisions du président.
En mai, le président américain Donald Trump a conclu un accord avec les Houthis, aux termes duquel les États-Unis ont accepté de mettre fin à leurs frappes contre le groupe terroriste en échange de la fin des attaques de ce dernier contre les navires américains. Cet accord a été conclu deux jours après qu’un missile houthi a frappé l’aéroport Ben Gurion, poussant la plupart des compagnies aériennes étrangères à suspendre leurs vols vers Israël. La plupart d’entre elles n’ont pas repris leurs vols depuis lors.