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Sylvain Maillard revient sur l’adoption de la définition de l’IHRA

"Je ne m’attendais pas à autant de contestation sur quelque chose qui me semblait assez évident", explique le député

Sylvain Maillard (Crédit : capture d'écran YouTube/L'Opinion)
Sylvain Maillard (Crédit : capture d'écran YouTube/L'Opinion)

Le 3 décembre dernier, l’Assemblée nationale adoptait une proposition de résolution LREM non contraignante soutenue par le gouvernement visant à valider la définition d’antisémitisme de l’IHRA.

La proposition de résolution émanait de Sylvain Maillard, député LREM de Paris et président du groupe d’études de l’Assemblée sur l’antisémitisme.

Dans un entretien publié vendredi par le site du journal Actualité juive, le député est revenu sur le processus qui a permis l’adoption de la résolution, qui a fait face à une vive opposition.

« On nous a fait plusieurs reproches assez différents, explique-t-il. Certaines concernaient le timing [le vote s’est déroulé le jour de la découverte de 107 tombes juives vandalisées à Westhoffen mais la date du vote était prévue depuis longtemps], d’autres renvoyaient à une peur de ne pas, ou de ne plus pouvoir contester la politique du gouvernement israélien. On a contesté aussi le fait que l’antisionisme pouvait être le faux-nez de l’antisémitisme. »

Maillard déclare ainsi que son travail a consisté à démontrer ces contestations, mais également à « répondre aux interrogations de nombreux députés et trouver les arguments pour prouver que l’adoption de cette définition faite par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) était juste une évidence ».

« La pression a été très forte et je ne m’attendais pas à autant de contestation sur quelque chose qui me semblait assez évident », explique-t-il.

Le député explique ainsi ce qui adviendra suite au vote : « Elle forme les policiers à reconnaître l’antisémitisme selon cette définition. Il y aura aussi une formation professionnelle sur l’antisémitisme sur la base de cette définition pour les juges tout au long de leur carrière. Idem pour les enseignants qui, dans leur formation initiale puis au cours de leur formation continue, telle que la met en place le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer étudieront ce volet antisémitisme qui sera basé sur cette définition et qui leur permettra de détecter et de reconnaître l’antisémitisme. Les implications sont donc concrètes, même si elles prendront du temps. »

« Bien évidemment, je n’oublie pas les autres haines mais je pense que la haine antisémite a des caractéristiques particulières, ajoute-t-il. Il faut donc la traiter avec une grande attention. »

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