Tair Rada: des cheveux sur le lieu du meurtre correspondent au partenaire de l’accusée
L'affaire Tair Rada a passionné Israël, en raison de la brutalité de son meurtre et du nouveau procès de Roman Zadarov, initialement condamné et emprisonné pour ce crime
Un cheveu trouvé sur les lieux du meurtre d’une fillette de 13 ans en 2006, pour lequel un homme qui clame son innocence a passé plus de dix ans en prison, a été associé au partenaire de la personne qui, selon lui, a longtemps commis le crime.
Les résultats d’un test ADN effectué sur le follicule ont été remis à la défense et à l’accusation dans le cadre du nouveau procès de Roman Zadorov pour le meurtre de Tair Rada, dont la tournure dramatique a saisi Israël.
Le ministère de la Santé a fait savoir que l’Institut médico-légal Abou Kabir avait examiné un cheveu trouvé sur le lieu du meurtre d’une jeune fille de 13 ans, il y a 16 ans, et a soumis ses résultats à un tribunal qui est en train de réexaminer le procès du tueur condamné.
Le ministère a indiqué que les tests ont été réalisés à l’aide de technologies avancées à la demande de la défense et avec l’approbation de l’ancien procureur général Avichai Mandelblit.
Le ministère a précisé qu’il ne pouvait pas divulguer les résultats des tests en raison de la procédure judiciaire en cours.
Cependant, la presse israélienne a affirmé que sur les 18 échantillons analysées, l’un d’eux correspondait à celui d’un homme nommé Adir Habani et non à celui de l’accusé Roman Zadorov, qui a toujours maintenu qu’il n’était pas coupable du meurtre de Tair Rada en 2006.
Les 17 autres échantillons correspondent à l’ADN de la victime.

Rada avait été retrouvée morte dans les toilettes de son école de Katzrin, sur le plateau du Golan, en 2006, le cou entaillé, des coups de couteau sur le corps et des coups violents à la tête.
L’affaire du meurtre de Rada a longtemps passionné le pays, en raison de la manière brutale dont la jeune fille avait été tuée et des affirmations persistantes de certains selon lesquelles Zadorov n’était pas coupable du meurtre.
Ses avocats, ainsi que des milliers d’autres personnes, insistent sur le fait que Zadorov a été incriminé pour un acte qu’il n’a pas commis et que la vraie coupable est Olga Kravchenko, dont l’identité avait placée sous embargo par une décision de justice et qui était désignée comme « O.K. ».
Habani est l’ancien petit ami de Kravchenko.