Tentative d’attaque au couteau près d’Ariel ; l’assaillant abattu
L'armée affirme que le suspect a tenté de poignarder une soldate et son commandant à plusieurs reprises ; aucun Israélien n'a été blessé
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Des soldats israéliens ont abattu un Palestinien qui tentait de les poignarder sur une route du nord de la Cisjordanie mardi, a fait savoir l’armée.
L’armée israélienne a fait état dans un communiqué d’une « tentative d’attaque au couteau » visant une soldat et son commandant qui montaient la garde à l’intersection Giti Evyashar, près de l’implantation d’Ariel.
« La soldate a physiquement repoussé l’assaillant après qu’il a tenté de la poignarder à plusieurs reprises et le commandant qui était sur place à ouvert le feu et l’a neutralisé », a déclaré l’armée.
Sollicitée par l’AFP, elle a précisé que le « terroriste (était) mort ». De son côté, le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu’un citoyen avait été abattu par l’armée israélienne, sans l’identifier dans l’immédiat.
Selon l’armée israélienne, aucun Israélien n’a été blessé.
Selon des images de la scène, diffusées sur les réseaux sociaux, au moins quatre soldats ont encerclé le suspect, allongé au sol. Un couteau était jeté sur le sol non loin.
Les soldats sont issus du bataillon mixte Ram et du Front du commandement intérieur.
Yossi Dagan, chef du conseil régional de Samarie, a déclaré que la soldate impliquée dans l’incident a émigré du Royaume-Uni sans sa famille.
Dagan a souligné que cette attaque survient au lendemain d’une attaque visant un résident de l’implantation de Har Bracha, par des Palestiniens, alors qu’il faisait son jogging près du village de Burin. Le Magen David Adom a indiqué que l’individu a été hospitalisé au centre médical Meir de Kfar Saba, dans un état modéré.
Aucune arrestation n’a été annoncé après l’agression de lundi. Le site d’information palestinien Ma’an a rapporté que des soldats israéliens avaient placé des barrages routiers à proximité et empêchaient les résidents d’entrer ou de sortir du village.