Texte intégral du discours de Netanyahu après l’élimination du chef du Hamas, Yahya Sinwar
Le Premier ministre a déclaré que l'architecte du 7 octobre "a été éliminé lorsqu'il a fui, paniqué" devant Tsahal mais que la guerre n'est pas encore terminée ; il a dit à ceux qui retiennent des otages qu'ils seront épargnés s’ils déposent les armes

Texte intégral de la déclaration vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu après l’élimination du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Yahya Sinwar, le 17 octobre 2024.
« Citoyens d’Israël, il y a un an, nous avons célébré la fête de Souccot. À ce moment précis, Yahya Sinwar effectuait les derniers préparatifs en vue du massacre du 7 octobre.
Je me tiens devant vous aujourd’hui pour vous annoncer que Yahya Sinwar a été éliminé. Celui qui a perpétré le pire massacre de l’Histoire de notre peuple depuis la Shoah, le meurtrier de masse qui a assassiné des milliers d’Israéliens et enlevé des centaines de nos concitoyens, a été éliminé aujourd’hui par nos héroïques soldats.
Aujourd’hui, comme nous l’avions promis, nous avons réglé nos comptes avec lui.
Aujourd’hui, le mal a subi un coup dur, mais notre mission n’est pas encore terminée.
Aux chères familles d’otages, je dis : C’est un moment important de la guerre. Nous continuerons avec toute notre force jusqu’à ce que tous vos proches – nos proches – soient rentrés chez eux. C’est notre obligation suprême. C’est mon obligation suprême.
Aux habitants de Gaza, je dis : Sinwar a détruit vos vies. Il vous a dit qu’il était un lion, mais dans les faits, il s’est caché dans un tunnel sombre et il a été éliminé lorsqu’il a fui, paniqué, devant nos soldats.
Son élimination est une étape importante dans la disparition de l’axe du mal du Hamas.
Je tiens à le répéter aussi clairement que possible : Le Hamas ne régnera plus à Gaza. C’est le début du jour d’après le Hamas, et c’est l’occasion pour vous, habitants de Gaza, d’être enfin libérés de sa tyrannie.
Aux terroristes du Hamas, je dis : Vos chefs fuient et seront éliminés.
Je dis à tous ceux qui détiennent nos otages : Ceux qui déposeront les armes et qui relâcheront nos otages, nous leur permettons de partir et de vivre. Et dans le même temps, je dis à ceux qui font du mal à nos otages que leurs jours sont comptés et que nous réglerons nos comptes avec eux.
Le retour des otages est l’occasion d’atteindre tous nos objectifs et de nous rapprocher de la fin de la guerre.
Je le dis aux habitants de la région : À Gaza, à Beyrouth, dans les rues de toute la région, l’obscurité se retire et la lumière jaillit.
Deif, Haniyeh, Sinwar, Nasrallah, Mohsen, Aqil et nombre de leurs partenaires ont disparu.
J’en appelle à vous, peuples de la région : Nous avons une grande opportunité de contrecarrer l’axe du mal et de créer un avenir différent, un avenir de paix, un avenir dans lequel toute la région prospèrera. Ensemble, nous pouvons repousser les malédictions et faire avancer les bénédictions.
La raison pour laquelle nous avons insisté pour ne pas arrêter la guerre apparaît maintenant clairement à tous, en Israël et dans le monde – cette raison pour laquelle nous avons insisté, face à toutes les pressions, pour entrer dans Rafah, le bastion fortifié du Hamas, où Sinwar et beaucoup de meurtriers de masse se cachaient.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux combattants de Tsahal et [de l’agence de sécurité intérieure] du Shin Bet, ainsi qu’à leurs commandants, pour leurs opérations déterminées et courageuses. Il n’y en pas de meilleurs.
Aujourd’hui, nous avons à nouveau montré ce qui arrive à ceux qui nous font du mal. Aujourd’hui, nous avons à nouveau montré au monde la victoire du bien sur le mal.
Mais la guerre, la guerre, mes chers amis, n’est pas encore terminée. Elle est dure et nous impose un lourd tribut. Je tiens à adresser du fond du cœur mes condoléances à ceux qui ont perdu des proches. Je veux témoigner ma reconnaissance aux familles de nos héros tombés au combat. Leur sacrifice ultime, y compris ces jours-ci, nous rapproche de la victoire.
Comme l’a dit le roi David : ‘Je poursuivrai mes ennemis et je les détruirai. Et je ne reculerai pas jusqu’à ce qu’ils soient anéantis.’
Citoyens d’Israël, nous sommes dans la Guerre de la Renaissance. Nous sommes encore confrontés à d’immenses défis. Nous avons besoin d’endurance, d’unité dans nos rangs, de courage, de résilience déterminée. Ensemble, nous nous battrons et, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons. »