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Turquie : le cap des 500 morts du coronavirus atteint

La plupart des cas ont été enregistrés dans la capitale économique turque, Istanbul

Un vendeur tente de vendre des masques de protection sur le pont vide de Galata le 1 avril 2020 à Istanbul, après que des responsables turcs ont appelé les citoyens à rester à la maison et à respecter les règles de distanciation sociale. (Crédit : Ozan KOSE / AFP)
Un vendeur tente de vendre des masques de protection sur le pont vide de Galata le 1 avril 2020 à Istanbul, après que des responsables turcs ont appelé les citoyens à rester à la maison et à respecter les règles de distanciation sociale. (Crédit : Ozan KOSE / AFP)

Le cap des 500 morts du nouveau coronavirus a été atteint en Turquie où le nombre de cas confirmés approche les 24 000, a annoncé samedi le ministre de la Santé, Fahrettin Koca.

La plupart des cas ont été enregistrés dans la capitale économique turque, Istanbul.

Au cours des dernières 24 heures, 76 personnes sont mortes victimes du virus, portant le nombre total de décès à 501, selon les chiffres donnés par M. Koca.

Il a par ailleurs précisé que 19 664 tests avaient été effectués ces dernières 24 heures, soit le plus grand nombre depuis leur mise en place.

Parmi les mesures prises en Turquie contre la propagation du virus, figurent la fermeture des écoles, l’interruption des liaisons aériennes et l’interdiction des rassemblements.

Des personnes portant un masque de protection sont présentes à l’enterrement du docteur Cemil Tascioglu de la Faculté de médecine de l’Université d’Istanbul, le premier professionnel de santé à décéder du COVID-19, le 2 avril 2020 à Istanbul.
(Photo par Bulent Kilic / AFP)

Le confinement général de la population n’a pas encore été décrété par le président Recep Tayyip Erdogan, qui a en revanche ordonné vendredi le confinement des moins de 20 ans à partir de minuit. Il a également imposé le port du masque.

Au lendemain de ces annonces, les contrôles ont été renforcés dans l’espace public, notamment dans les endroits fréquentés comme les marchés et les ferries à Istanbul.

Dans un bazar du quartier stambouliote de Besiktas ouvert tous les samedis et de manière très inhabituelle presque désert, au grand dam des commerçants, la police et des employés municipaux veillaient à l’utilisation des masques et des gels désinfectants pour les mains, tout en vérifiant la température des clients qui entrent sur ce marché.

Veli Yildirim, 50 ans, qui y vend des légumes, juge toutefois que ces mesures arrivent « trop tard ».

« Nous sommes les derniers (à le faire) en comparaison avec le reste du monde. Et même ça, ce n’est pas suffisant. Il devrait y avoir un confinement total », à Istanbul, dit-il à l’AFP.

Une photo prise le 1 avril 2020 montre la place vide de l’iconique Hagia Sophia à Istanbul après que des officiels turcs ont appdes officiels turcs ont appelé les citoyens à rester à la maison et à respecter les règles de distanciation sociale. (Photo by Ozan KOSE / AFP)

« Si ces mesures avaient été prises un ou deux mois plus tôt, peut-être que le virus ne se serait pas autant propagé », renchérit une cliente, Asuman Karaman, une femme de 60 ans portant un masque, tout comme d’ailleurs les passagers des ferries.

A compter de samedi, son port est obligatoire sur les marchés et dans les magasins, a ordonné M. Erdogan, appelant en outre ses concitoyens à garder une distance de « trois pas » entre eux lorsqu’ils sortent.

Le maire d’Istanbul, l’opposant Ekrem Imamoglu, a quant à lui plaidé, en vain, pour un confinement total de la population de la capitale économique de la Turquie.

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