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Le Hezbollah fustige l’opérateur satellite qui a cessé de diffuser sa chaîne

"Nilesat a informé le ministère libanais de la Télécommunication de la nécessité de cesser la transmission de la chaîne Al-Manar via le satellite Nilesat", a indiqué l'agence nationale d'information libanaise

Capture d'écran de la page d'accueil du site web de Nilesat
Capture d'écran de la page d'accueil du site web de Nilesat

L’opérateur satellite égyptien Nilesat, un des principaux du monde arabe, a coupé mercredi la diffusion de la chaîne de télévision du mouvement terroriste chiite libanais Hezbollah sur fond de tensions croissantes entre l’Iran chiite, soutien du Hezbollah, et l’Arabie saoudite sunnite.

La chaîne Al-Manar n’était pas visible sur le bouquet de Nilesat, a constaté l’AFP mercredi.

« Nilesat a informé le ministère libanais de la Télécommunication de la nécessité de cesser la transmission de la chaîne Al-Manar via le satellite Nilesat », a indiqué l’agence nationale d’information libanaise.

« La direction de Nilesat a invoqué le fait que la chaîne a violé des accords en diffusant des programmes incitant à la violence confessionnelle et à la sédition », poursuit l’agence.

La direction de Nilesat en Egypte n’était pas joignable mercredi pour commenter ces informations.

Al-Manar a indiqué sur Twitter qu’elle pouvait toujours être vue via un satellite russe et sur internet.

Le Hezbollah a vivement réagi à cette décision, considérant qu’elle s’inscrivait « dans les attaques contre la Résistance (Hezbollah) et toutes ses filiales par certaines organisations arabes ».

« Nous, Hezbollah, condamnons cette décision inique contre al-Manar et demandons aux responsables de NileSat de revenir sur leur décision », a indiqué dans un communiqué le groupe.

En mars, les pays du Golfe emmenés par l’Arabie saoudite avaient déclaré le Hezbollah « organisation terroriste ».

Cette décision est intervenue alors que les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les deux puissances régionales, sont au plus bas.

Les deux pays soutiennent des camps opposés en Syrie, Téhéran le Hezbollah appuyant le régime du président Bachar al-Assad, et Ryad la rébellion.

Pour l’Arabie saoudite, le Hezbollah, poids lourd du gouvernement libanais, sert de tête de pont à l’Iran pour s’ingérer dans les affaires des pays arabes.

L’Arabie saoudite a suspendu en février une aide de 2,6 milliards d’euros au Liban et demandé à ses ressortissants de quitter ce pays. D’autres pays du Golfe ont arrêté et expulsé des citoyens libanais en les accusant de liens avec le Hezbollah.

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